La consultation
#LeJourdAprès consultation
Repenser nos achats consuméristes
Si l'on peut saluer les récentes interdictions sur le plastique (coton-tige, pailles...) on ne saurait se satisfaire de la lenteur du progrès quant à la pollution quotidienne induite par notre consumérisme. Le choc de l'épidémie nous pousse à nous replier sur nous-même et à réfléchir à ce qui est réellement essentiel dans notre quotidien. C'est le moment d'aller plus loin. Pensons notamment au suremballage, aux cotons démaquillants, rasoirs jetables. Pensons à obliger les fabricants d'appareils electro-ménager, voire d'appareils informatiques, à rendre leurs composants non seulement interchangeables de facon individuel lorsqu'un composant dysfonctionne (pour ne pas jeter l'appareil entier) mais aussi à faciliter le recyclage des matières premières contenues dans chaque composant (car à force ne pas pouvoir recycler des micro-composants, on finira par manquer de certains métaux essentiels...). Pensons au textile, de la même manière que la TVA est plus forte pour le Nutella, pourquoi ne pas appliquer une TVA plus forte sur les Jeans, dont on sait qu'ils sont particulièrement catastrophiques pour la planète, donc distinguer les vetements, selon leurs origines, la fabrication, le textile utilisé... A terme il faudra également repenser, même si cela sera difficile, les bouteilles en plastique.... Pensons aussi à fragiliser l'industrie du détergent voulant nous équiper inutilement d'un arsenal de produits ménagers non seulement polluants mais aussi nocifs pour la plupart... Pensons à mettre un terme à ces capsules de café ridicules dont l'usage se répand, qui sont certes recyclables car c'est de l'aluminium mais qui supposent d'être déposés dans un endroit spécifique, que le recyclage est tout de même une industrie couteuse en énergie, la ou le café en grain n'a besoin d'aucun emballage et peut être mis simplement à la poubelle après usage ou être ingénieusement utilisé comme marc de café à divers usages... Bref, soit on compte sur un comportement civique et on attendra en 2250 qu'environ plus de la moitié des personnes se réveillent, soit l'on prend en main dès maintenant notre avenir et on prend les armes et notre courage à deux mains pour non seulement changer le mode de consommation, mais aussi se montrer déterminé face aux industries qui vont subir un préjudice économique du fait de ces interdictions et qui vont lutter pour leurs survies. En somme, imposer une consommation saine sera difficile d'un point de vue démocratique, mais c'est le bon moment, car chaque personne vivant pendant le confinement prend conscience de l'essentiel en réduisant au strict nécessaire sa consommation et c'est cet essentiel qu'il faut saisir et pérenniser. L'économie se renouvellera progressivement car le gain de pouvoir d'achat se répercutera naturellement dans d'autres domaines (loisirs, internet, restaurants, cinémas...) moins polluants.
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