La consultation
#LeJourdAprès consultation
Dissocier la monnaie de la dette pour supprimer l'impératif de croissance
Actuellement la monnaie est créée en très large partie via les crédits bancaires, auxquels sont associés des intérêts qui ne sont que très peu réinjecté dans l'économie réelle (ils sont majoritairement réinvestis dans des produits financiers sur le marché secondaire, qui ne finance que très peu l'économie réelle).
Cela implique que à chaque création monétaire par crédit bancaire, il y a des frais (les intérêts) associés et qui se cumulent, engendrant une croissance continue du coût de la monnaie ce qui sur le long terme force les acteurs économiques à toujours trouver plus de sources de revenus, quitte à rogner sur la qualité, à délocaliser, à licencier, pour assumer le coût croissant de la monnaie qui se répercute inexorablement dans l'économie (prix, taxes, impôts, ...).
Ce qui rend le système économique actuel intrinsèquement incompatible avec la sobriété sur le long terme.
Qu'il existe des emprunts pour financer les projets important, cela est très bien, mais cela ne devrait pas être associé à une création monétaire, mais au contraire être réellement des prêts de monnaie déjà créée précédemment sans être adossée à une dette à sa création.
Pourquoi ne pas imaginer une création monétaire régulière (et donc prévisible !) et répartie, à part égale, entre tous les individus vivant ?
La monnaie est une forme de droit de vote, que l'on exerce en consommant, il parait donc cohérent qu'à sa création il soit répartie entre tous à part égal.
Ensuite les établissement bancaire seraient charger, pour financer les prêts faits aux acteurs économiques, de collecter les fonds auprès de l'ensemble de la population (épargne).
Evidemment cette proposition implique que le travail pour trouver les financement des emprunts serait alors beaucoup plus important et long, du fait que la monnaie serait beaucoup plus répartie à sa création, mais le thème de cette section n'inclut-il pas la notion de "Sobriété" ? Cela ne serait donc pas un problème, dans une économie de sobriété, d'avoir un mécanisme de financement plus lent.
Une solution élégante à mes yeux qui propose un système monétaire adoptant une création monétaire de ce type est celle détaillée dans la Théorie Relative de la Monnaie que vous pouvez consulter à cette adresse: http://trm.creationmonetaire.info/
Elle propose non seulement un création monétaire régulière (taux de croissance fixe (c)) et prévisible, versée sous forme d'un "dividende universel" à chaque individu, mais aussi que ce "dividende universel" soit réévalué régulièrement (ex: tous les 6 mois) pour tenir compte de l'évolution de la masse monétaire et de la démographie (formule: DU = Taux de croissance fixé (c) * MasseMonétaire (M)/NombreDeCitoyens (N) (soit DU = c*M/N)), et serve comme unité de mesure pour les valeurs économiques (prix, salaires, revenus, taxes, impots...), en faisant une unité stable (car tenant compte de l'évolution de la masse monétaire et de la population, et à croissance fixe) et donc ne nécessitant pas de croissance infinie.
Liste des soutiens
Signaler un problème
Ce contenu est-il inapproprié ?
Partager: