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Lutte contre la polllution lumineuse : une loi indispensable !
La pollution lumineuse fait l'objet aujourd'hui d'une abondante littérature scientifique qui en montre les dangers pour la flore, la faune et le sommeil des êtres humains. L'éclairage représente également une forte consommation d'énergie et nuit à l'observation du ciel étoilé.
Par ailleurs, contrairement à certains préjugés, l’extinction de l’éclairage n’a aucun impact sur les cambriolages, ce qui est avéré par les gendarmeries et commissariats des communes qui pratiquent déjà l’extinction en cœur de nuit depuis longtemps. L’extinction fait même diminuer la petite délinquance qui avait l’habitude de s’installer sous les lampadaires allumés.
Afin de mieux lutter contre la pollution lumineuse, il convient donc de renforcer l’arrêté du 27 décembre 2018 qui n'est pas suffisamment dissuasif pour les particuliers et entreprises concernés. Les maires se montrent très réticents à faire appliquer les textes, peut-être en raison de ce qui suit.
Il est également nécessaire de s'attaquer à la plus importante source de pollution lumineuse : l'éclairage public. Celui-ci est quasi totalement épargné par l'arrêté du 27 décembre 2018 si bien que seule l'ouverture d'esprit de certains élus permet de réduire l'éclairage.
Il faut une loi qui oblige toutes les municipalités à pratiquer une extinction partielle en milieu de nuit : 1 h - 5 h minimum pour tous les quartiers résidentiels de France par exemple. Il sera ensuite possible d'aller plus loin et de réduire encore l'éclairage public.
Rappelons que l'essentiel des déplacements nocturnes se fait en automobiles qui disposent de phares. Quant aux piétons noctambules, ils ne sont plus très nombreux à ne pas disposer d'un smartphone susceptible de les éclairer.
Jean-Michel Tricoire (Cholet, membre de l'ANPCEN et de la LPO)
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