La consultation
#LeJourdAprès consultation
Pour une transition alimentaire positive, incitatrice et holistique!
Pour notre production et consommation alimentaire de demain, une transition positive (qui ne juge ni ne dénigre celles et ceux qui ne sont pas encore engagés dans la transition), incitatrice (qui n’interdit pas mais encourage, valorise et finance des initiatives innovantes et respectueuses du vivant) et holistique (qui prend en compte différents enjeux et disciplines) semble nécessaire.
1. Il est nécessaire de recréer un lien et une continuité entre le travail de la terre et les écosystèmes environnants. L’agriculture et l’élevage doivent respecter et créer du vivant et non le détruire. Il faut donc valoriser et inciter la création d’exploitations qui créent de la biodiversité et favorisent la culture de semences locales (et paysannes ; donc ni hybrides ni OGM). L’accueil et la création de biodiversité renforcent la résilience d’une exploitation (contre les aléas climatiques et les parasites notamment). L’utilisation de semences locales favorise la biodiversité et développe les connaissances de terroir.
2. Il faut valoriser les petites exploitations qui privilégient le travail manuel, non mécanisé et économe en ressources fossiles. Le recours au travail manuel permet de créer des emplois qualifiés (et valorisants, d’autant plus si le travail implique de mieux connaître les espèces locales, certaines semences, les micro-climats, le type de sol travaillé, etc.). La non-mécanisation permet de réduire l’endettement de l’exploitant et permet un travail plus polyvalent, varié et épanouissant. Penser un développement réellement durable implique nécessairement de ne plus dépendre d’énergies fossiles comme le pétrole.
3. Il est évident qu’il faut penser un nouveau modèle agricole qui se passera de pesticides. Nous ne pouvons dépendre d’une poignée de grands groupes internationaux qui vendent à la fois des semences annuelles (dont l’obtention implique notamment travail infantile et salaires inférieurs au salaire minimum légal dans des pays de l’hémisphère sud – Relayé ici dans cet épisode de Cash Investigation https://www.youtube.com/watch?v=Mgd0_jv6TS4) qui sont le problème et la « prétendue solution » que sont les pesticides. L’utilisation des semences hybrides favorise la perte nutritionnelle des aliments (relayé dans le même épisode) et contribue à l’érosion de la biodiversité par la réduction du nombre de semences vendues et à l’uniformisation (soit des semences identiques pour un développement dans des conditions écosystémiques différentes).
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