La consultation
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Mettre en place un « étiquetage carbone » sur l’ensemble des produits alimentaires et favoriser l’émergence de labels locaux
La mise en place de ces deux outils parallèles - notation de l’empreinte carbone et label local - permettra aux consommateurs de faire des choix favorisant l’autonomie alimentaire des territoires et la réduction des émissions carbone.
1. Mise en place d’un « étiquetage carbone »
Apposer sur tous les aliments vendus en France un étiquetage simple (facile à identifier pour les personnes déchiffrant difficilement le français) permettant de connaître le bilan carbone du produit.
Il s’agirait de noter l’empreinte carbone du cycle de production et de distribution dudit produit.
Exemple de quelques critères applicables à la viande : la déforestation engendrée ( ex : dans le cas d’import de soja du Brésil), l’ensilage produit (ex : dans le cas de la consommation de maïs, gros consommateur d’eau et provoquant des gaz lors de la digestion des vaches), la distance parcourue (ex : distance de transport des bêtes à l’abattoir), etc.
Cette note peut être à l’image du Nutri-score qui évalue de A à E la valeur nutritionnelle des aliments pour informer sur les aliments sains.
On peut choisir d’aller plus loin en intégrant des critères de bien-être animal en ayant plus d’informations sur les conditions d’élevage et d’abattage (par exemple : être plus clair que l’indice « 3 » correspondant aux œufs de poules élevées en cage ou en batterie (18 poules/m²) et l’indice « 0 » correspondant aux œufs de poules élevées en plein air (au moins 2,5m² de terrain extérieur par poule) et nourries avec une alimentation biologique).
Rendre obligatoire cet étiquetage, ainsi que celui du Nutri-score.
2. Création d’un label local
Comme il s’agira d’un travail de longue haleine nécessitant des études scientifiques et des combats contre les lobbys de l’agro-alimentaire, nous proposons aussi :
L’encouragement par l’Etat de la création d’un label permettrait d’identifier la production locale auprès des consommateurs. En achetant un produit labellisé circuit-court, le consommateur sait qu’entre le lieu de production et le lieu de consommation, le produit n’a pas parcouru plus de 50km.
Dans un premier temps, ce label pourrait s’appliquer rapidement aux produits non conditionnés, car plus facile à afficher, notamment les fruits et légumes.
Afin d’éviter la multiplication des labels locaux avec des périmètres distincts, ceux-ci pourraient être pensés dans le cadre des PAT (voir proposition sur le sujet de la part du même comité).
Exemple local : la Métropole de Lyon affiche une autonomie alimentaire de 4,6% et a pour objectif de passer à 15 % : ce label représenterait à la fois un levier économique pour faire vivre ses territoires et une participation active à la réduction de son empreinte carbone.
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