La consultation
#LeJourdAprès consultation
Non à la vente de nos barrages!
Refuser la vente des barrages à des groupes privés français ou étrangers, et les concéder à des collectivités locales et à des citoyens.
La France est le seul pays en Europe à être contraint d’ouvrir ses barrages à la concurrence, Bruxelles pointant la position par trop «dominante» d’EDF sur le marché global de l'électricité. Comme il était impossible à la Commission d'exiger l'ouverture à la concurrence des centrales nucléaires françaises (ces dernières relèvent des «activités d'importance vitale»), c'est l'hydraulique, la deuxième source de production électrique du pays, qui fut choisi.
https://www.mediapart.fr/journal/economie/031115/vers-la-privatisation-des-barrages-au-nom-de-la-concurrence?onglet=full
Selon la direction générale de l’énergie et du climat, les installations hydroélectriques produisent une électricité entre 20 et 30€/MWh, et dégagent un excédent brut d’exploitation de 2,5 milliards d’euros par an. Investissements et rémunération du capital déduits, le bénéfice s’élèverait à quelque 1,25 milliard d’euros par an.
L’Allemagne a exclu ses barrages de la concurrence. Les concessions sont octroyées par les Länder pour une durée de 40 à 80 ans. Et la commune dispose d’un droit de veto sur tout nouvel exploitant. La Suède, dont un des opérateurs lorgne les barrages français, a mis ses barrages sous le régime de l’autorisation publique. En Norvège, les exploitations hydrauliques sont obligatoirement accordées à une structure publique et pour une durée illimitée. En Autriche, les concessions sont accordées pour une durée de 60 à 80 ans. En Italie, les concessions attribuées à l’Enel, l’électricien historique, sont toutes maintenues au moins jusqu’en 2029. La Suisse, candidate aussi pour reprendre des barrages en France, ne relève pas du droit européen.
Pour accéder à mes articles et diaporamas sur l'énergie :
https://drive.google.com/file/d/1Ral_2bhnCTz8KkORYU9BDZ6Dim8tNPaC/view
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