La consultation
#LeJourdAprès consultation
Réduire le temps de travail / Augmenter le temps de formation
Dans le monde du travail de demain (et même celui d'aujourd'hui), il est essentiel de s'adapter aux évolutions économiques inéluctables (numérisation, robotisation) et sociétales (donner du sens, se réaliser).
Pour ce faire, un double mouvement doit se réaliser en parallèle :
1. Réduction du temps de travail
2. Augmentation du temps de formation
On pourrait imaginer la réduction du temps de travail à 25 heures/semaine et l'instauration d'une formation obligatoire de 10 heures/semaine.
Une tel équilibrage entre travail et formation permettrait :
- de mieux partager les emplois disponibles, d'où une baisse du chômage de masse
- de mieux préparer les personnes aux exigences nouvelles de la production : besoin de travailleurs bien formés, avec diminution des travaux répétitifs et "bullshit jobs" grâce à la numérisation et la robotisation croissantes.
Dans ce schéma, les modes de formation sont décisifs : ils devront s'adapter aux compétences préalables des personnes, et notamment être pratico-pratiques pour les personnes peu enclines à l'enseignement traditionnel, trop théorique : apprendre par le faire. Pour ces personnes, l'apprentissage en entreprise et en situation devrait être privilégié.
Les formations devront aussi, transversalement, faire la part belle au numérique, en formant aux usages nouveaux tant en entreprise que dans la vie courante. Il convient de réduire drastiquement le pourcentage considérable (40 % ?) de citoyens qui ne sont pas à l'aise avec le numérique.
Il convient aussi de privilégier les filières à forte valeur ajoutée environnementale, notamment dans les domaines de l'énergie, du BTP, des transports et de la production agricole.
Les résultats attendus :
Pour les travailleurs :
- donner plus de sens au travail, se sentir utile, gagner de l'estime de soi
- avoir moins de temps dédié au travail proprement dit, et plus de temps dédié à des objectifs personnels (par la formation)
Pour les entreprises :
- disposer de plus de travailleurs qualifiés, notamment pour les métiers "nouveaux"
Pour le secteur de l'éducation :
- développement d'un important secteur de la formation professionnelle
Pour la société :
- moins de chômage
- une économie plus durable
- une population plus "heureuse" ?
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