La consultation
#LeJourdAprès consultation
Réhumaniser le travail
Dès la reprise, il conviendra de donner la priorité aux travaux qui contribuent à la réparation de la planète, la satisfaction des besoins essentiels librement exprimés par les clients et personne d’autre, et au bien-être collectif, ainsi qu’à l’épanouissement du travailleur dans son poste. Le travail disponible doit être réparti équitablement entre tous (et du travail il y an a, tout est à reprendre!). L’objectif est de consolider l’abolition de l’esclavage et d’aller vers l’abolition du chômage. Oubliés donc les angles d’approche qui ont déjà conduit au désastre : course à la croissance, allongement comptable du temps de travail, menaces sur les congés payés, RTT, etc. La seule vraie richesse, ce sont les travailleurs et les services qu’ils rendent aux citoyens, pas ce qu’ils rapportent aux possédants. Cessons de considérer le travail humain comme une charge.
Revaloriser le travail humain, être profondément reconnaissants et respectueux, en particulier pour les services public, le travail manuel et les métiers jusqu’ici dans l’ombre. Rapatrier en Europe toutes les activités essentielles qui ont été délocalisées. Favoriser le travail local, les petites structures à taille humaine. Halte au gigantisme. Ne penser technologie qu’après avoir épuisé toutes les solutions basées sur l’humain, car la priorité est à la sobriété en énergie, en matières premières et en déchets. La mécanisation, l’automatisation, les algorithmes et les robots ne sont à utiliser qu’avec la plus extrême parcimonie, en cas de vraie nécessité ou pour des raisons de sécurité, et dans le plus strict respect de la vie privée.
Introduire la démocratie en entreprises : décisions de recherche, de développement et de production prises par le personnel et les clients des entreprises et services. On viendra peut-être ainsi à bout des grèves dirigées contre les directions ou l’État et qui, dans les faits, s’en prennent aux usagers.
A titre individuel, chacun peut diminuer sa consommation, l’orienter en fonction de ses vrais besoins et d’une éthique privilégiant le local et le social, revendiquer son droit à réfléchir à la finalité et aux modalités de son travail, et exprimer son avis sur toutes les décisions de développement et de production.
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