La consultation
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Solution pour relocaliser : barrières DOUANIERES
E. Macron a reconnu dans une interview donnée à Konbini cet Été que cela n'avait pas de sens de faire venir de la viande ou du blé d'autre pays notamment d'Amérique (que ce soit du Sud ou du Nord) - A la question de savoir si le libre échange été incompatible avec l'écologie Dominique de Villepin répondait sur France Inter : que pas nécessairement car il vaut mieux que le Qatar achète de la viande et du lait dans d'autre pays plutôt que d'avoir leurs propres fermes qui consomment énormément d'eau et d'énergie. Un peu limite pour justifier le principe général de la compatibilité du libre échange avec l'écologie car cela concerne qu'un cas très particulier.
Il est très simple de mettre des barrières douanières des barrières douanières aux frontières de l'Europe qui permettrait aux européens de produire leur alimentation sur leur territoire (et ainsi de la maitrisée) qui plus est dans des conditions sociales et environnementales bien meilleures qu'ailleurs.
Que manque t-il pour le faire ? La volonté politique ? Peut être un peu, mais on peut supposer que ce n'est pas l'essentiel car même si beaucoup de nos dirigeants (ceux des 2 grands partie au pouvoir convertit au libéralisme économique : UMP / PS) ont longtemps cru autant aux bienfait du libéralisme économique (surtout pour l'UMP) qu'au fait que c'était la seule voie possible (plutôt pour le PS). Ce qu'il manque vraiment c'est plus le courage politique ; le courage de se confronter aux institutions européennes qui ont inscrit cette doctrine dans des règles immuables ; de ce fait c'est plus le courage de s'opposer de manière frontale à l'Allemagne (Hollande disait vouloir renégocier le traité de Lisbonne mais au moment venu n'a pas oser le faire) qui à moins d'un changement radical de la scène politique et de système ne renoncera pas à cette doctrine inscrite dans les traités européens (l'idée d'imposer des barrières douanières l'effraie puisqu'elle perdrait énormément de marché pour vendre ses voitures notamment la Chine et l'Allemagne, d'autant plus que l'on sait la proximité entre les dirigeants allemands et les grandes entreprises de ce pays ; ce qui en est le plus symptomatique est certainement le fait que les verts allemands, bien que disposant d'un poids politiques importants n'ose pas s'attaquer à ces entreprises, surtout les constructeurs automobiles, et préfèrent concentrer ses attaques sur le nucléaires) ; par la même c'est aussi le courage d'assumer le prix que l'on est prêt à payer dans une telle négociation c'est à dire assumer le fait que l'on sortirait des traités (cela peut être progressif par exemple avec une lois très simple qui interdirait l'entrée sur le sol Français de tout produit cultivé avec du glyphosate > cela enfreindrait les traités, provoquerait très probablement une grande crise politique dans les institutions européennes mais certainement pas l'exclusion de la France de l'UE ; Pour s'en convaincre il suffit d'observer l'énergie qu'on mise tous les dirigeants européens pour sauver la Grece, qui représente 1,2% de PIB de l'UE et 2,2% de la population de l'UE, ou bien de voir que le fait que plusieurs pays ne respectent pas les traités, que ce soit la règle des 3% de déficit ou le respect de l'Etat de droit pour la Pologne et la Hongrie, n'a pas entrainé leur exclusions > dire cela c'est surestimer le poids du droit par rapport aux rapports de forces politiques).
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