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"Entrepreneur-salarié" ou comment libérer les énergies dans le monde du travail !
Le développement du statut d'entrepreneur-salarié au sein de coopératives d'activités et d'emplois me semble répondre à de nombreux enjeux du marché du travail et aux aspirations nouvelles d'une partie de la population.
Le modèle ancien du salariat (CDI ou CDD) tout comme l'exercice purement libéral d'une profession, ne répond plus véritablement au désir d'une part croissante de la jeunesse, celle qu'on qualifie parfois de génération «slash».
Une génération qui souhaite sortir des schémas préétablis par l'école et par les entreprises, et montrer que le potentiel d'une personne ne se résume pas en l'exercice d'un métier unique ; métiers dont les périmètres ne cessent d'ailleurs d'évoluer.
Cette génération fonctionne davantage en "mode projet", c'est-à-dire en association de compétences qui peuvent être multiples pour une même personne, afin de réaliser une entreprise.
C'est l'essence même de l'entreprise, c'est-à-dire partager une aventure humaine autour d'un but commun.
Le salariat assure une stabilité (tout comme le "revenu de base" qui serait une grande avancée) ; le statut d'entrepreneur la souplesse d'exercer ses activités dans des domaines multiples et une possibilité de mieux répondre à ses aspirations profondes.
Le statut d'entrepreneur-salarié offre une meilleure protection que le statut d'auto-entrepreneur, réduit les dérives de l’uberisation et les risques de l'isolement.
Une forme juridique simplifiée de société permettant à des entrepreneurs-salariés de se réunir autour d'un projet particulier serait également à étudier.
Toutes les villes moyennes devraient disposer d'une coopérative d'activités et d'emplois mettant gratuitement à disposition des espaces de cotravail (coworking), offrant un programme de formation professionnelle (sur le modèle de l'Université populaire par exemple), des "tiers-lieux" comme des fablabs ou hackerspaces.
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