La consultation
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Le travail comme source d'épanouissement et non d'aliénation
On ne parle que trop souvent de souffrance au travail. Et la modernisation/ uberisation/ robotisation est devenue source d'angoisses supplémentaires pour bien des travailleurs ou chercheurs d'emplois. Le travail devrait être développé par la communauté et l'Etat pour ce qu'il est au départ, un service rendu à la collectivité, et pour ce qu'il doit devenir, à savoir une source d'épanouissement. Un revenu universel permettrait à tous de vivre décemment, et à chacun de choisir ce qu'il veut faire de son temps "libre" et de la main d’œuvre qu'il représente. Ainsi, être éboueur serait un choix et serait rémunéré à sa juste valeur. Car si tout le monde ne peut peut-être pas avoir les capacités pour être médecin, il est tout aussi vrai que tous les médecins n'accepteraient pas d'être éboueur. Les différences de salaire devraient être limitées, sinon comment espérer que chacun se sente "estimé" par ce qu'il perçoit comme rémunération. Alors qu'une personne qui fait un CAP peut avoir fait 14 ou 15 ans d'étude, comment justifier qu'un ingénieur qui a fait 20 ans d'étude, soit environ 30% de temps d'étude en plus, puisse être payé de 3 à 10 ou 20 fois plus? Et on voit bien lorsque les éboueurs ou les infirmiers sont en grève que leur travail représente une responsabilité importante pour la société, on ne peut pas se cacher derrière cette notion, la responsabilité étant un des paramètres d'un poste, que le salarié recherche ou non pour son épanouissement personnel. L'école de la République et toute la société devraient développer l'idée que le travail représente une source d'épanouissement et donner les moyens aux travailleurs de faire un choix éclairé, par rapport à ce qu'ils aiment faire. Il ne serait alors plus nécessaire d'avoir des "hapiness managers" dans les entreprises, mais les entreprises, ne pouvant plus compenser les conditions de travail par un salaire exorbitant ou par la pression de la demande sur le poste, seraient naturellement tournées vers le bien-être de leur salariés pour garder leurs meilleurs éléments. On ne mesurerait plus le chômage mais l'épanouissement des français au travail. De même, la robotisation, l'uberisation ne seraient que des outils pour compenser des besoins de la société non asssouvis par la main d'oeuvre, et non une source de concurrence accrue sur le marché du travail.
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