La consultation
#LeJourdAprès consultation
Travailler moins mais travailler tous
Il est désormais évident que le système actuel, basé sur une consommation illimitée, n'est plus tenable : il faut produire des biens de qualité, durables et réparables (ce qui créera des emplois non délocalisables), et abandonner peu à peu les produits ne correspondant pas à ces critères. Consommer moins, c'est aussi travailler moins. Passer à la semaine de quatre jours n'est plus une évidence mais une nécessité induite par le nombre de demandeurs d'emploi et le progrès technique de plus en plus présent (informatisation, robotisation, ...). Certes, ce dernier crée des emplois nouveaux, mais il en détruira bien plus.
Il faut donc travailler moins. Mais chacun doit travailler. C'est impératif. N'est-ce pas une aberration que de repousser toujours plus loin l'âge de la retraite alors que tant de jeunes sont sans emploi. N'est-il pas plus logique de payer un jeune à travailler plutôt qu'à rester à la maison ?
Les allocations chômage, le RSA et autres aides ont un coût pour la société. Il faut donc diminuer les charges patronales tout en baissant le temps de travail pour inciter les employeurs à embaucher.
Dans le même temps, il faut intensifier la lutte contre la fraude aux aides sociales (RSA, ...), qui, d'après certains articles, a atteint plus de 300 millions d'euros en 2018. Après tout, personne n'est obligé de travailler en France. Mais, dans ce cas, il faut l'assumer.
De même, le RSA a été instauré dans le but de favoriser une reprise d'activité professionnelle : il n'a donc pas vocation à devenir une rente mensuelle distribuée à vie. Il est plus que souhaitable de vérifier que les bénéficiaires de longue durée soient effectivement à la recherche d'un emploi.
Employer à temps partiel des chômeurs de longue durée au sein de collectivités ne serait, finalement, qu'un échange de bons procédés : un peu de temps pour la société contre des prestations sociales. En outre, il aurait l'avantage de réinsérer les personnes en difficultés dans le monde du travail.
La lutte contre le travail illégal doit être renforcée, car privant l’État de recettes et faussant la concurrence. Les peines et amendes ne sont pas assez lourdes.
Enfin, la réduction du temps de travail permettrait sans aucun doute de préserver la santé des salariés et, par conséquent, de réduire les coûts médicaux liés à l'usure de ceux qui travaillent et à qui on demande toujours plus, au nom de la compétitivité.
Le monde du travail doit être entièrement repensé : quotité hebdomadaire, développement du télétravail, impact sur les personnes et l'environnement, qualité des produits et services, ... Le progrès technique ayant sa place à part entière, notamment pour les travaux pénibles.
Travailler pour vivre et non vivre pour travailler.
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