La consultation
#LeJourdAprès consultation
Qui pour payer nos retraites ?
On vit de plus en plus vieux, semble-t-il et il y a de moins en moins d’actifs par rapport aux retraités, d’où la nécessité d’allonger la durée de cotisations, de reporter l’âge de départ en retraite…
Le progrès, le développement de nouvelles technologies entrainent la réduction voire la suppression d’emplois, d’où nécessité d’allonger la durée de cotisations, de reporter l’âge de départ en retraite…
De moins en moins de travail, un chômage grandissant, les seniors qui ont du mal à être embauchés et la solution proposée est de rallonger la durée de travail….Cherchez l’erreur.
On pourrait sans doute faire travailler les uns pour fabriquer des objets inutiles et d’autres pour les détruire le tout contribuant à l’augmentation du Produit Intérieur Brut.
Cela est le discours depuis le machinisme, depuis l’informatique, depuis la robotique mais pourquoi vouloir à tout prix que seuls les travailleurs cotisent socialement pour la retraite, pour la santé… Ne peut-on pas demander aux machines, robots…qui conduisent au remplacement de salariés de cotiser également pour le social ? La cotisation pourrait être établie sur la base du chiffre d’affaires dégagé. Depuis toujours les progrès techniques devant améliorer les conditions de travail se traduisent en fait bien souvent par un surcroit de travail ; grâce aux tracteurs le paysan peut cultiver, labourer plus facilement et … travaille plus longtemps. Autrefois le soir, quand le cheval était fatigué le labour s’arrêtait, aujourd’hui le tracteur a des phares et le travail peut continuer…Les exploitations agricoles se sont agrandies, il faut produire de plus en plus pour pouvoir rembourser les emprunts…
Imaginons la « société idéale » : machines, robots, intelligence artificielle permettent de produire tous les biens et services nécessaires, seule une poignée d’individus travaillent jusqu’à 100 ans…et 70 h par semaine. Il n’est donc plus nécessaire de travailler mais… sans travail plus de revenus … les humains meurent de faim car ils ne peuvent payer ce dont ils ont besoin et pourtant tout est disponible ! On voit bien l’absurdité de la situation. Ce serait donc bien aux machines et autres robots d’assurer la vie des habitants. A moins que … il n’y ait plus besoin d’argent, plus besoin de payer… « De chacun selon ses moyens, à chacun selon ses besoins » comme aurait dit l’autre…
Un robot peut bien rêver non ?
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