La consultation
#LeJourdAprès consultation
Journées/semaines solidaires pour les salariés dont le produit direct n’est pas de première nécessité sur base de volontariat
Je propose que les salariés dont le fruit du travail ne satisfait pas directement à un besoin de première nécessité puissent avoir la possibilité (et non l’obligation), à raison de plusieurs semaines par an (dans la limite d’une semaine par exemple au début, à titre expérimental), d’être détachés et ainsi pouvoir donner de leur force de travail afin que cette dernière puisse être employée de manière plus utile pour des besoins considérés comme essentiels.
La définition de la « première nécessité » ou du mot « essentiel » peut être conforme à celle utilisée pendant le confinement et à ce titre la notion est commune à tous les humains sans distinction de classe sociale, de nationalité, de religion ou encore d’autres aspects discriminants.
Ce détachement pourrait se faire via une plateforme qui mette en relation les employeurs des secteurs produisant des nécessités premières et des salariés désireux d’y participer en fonction des besoins en force de travail dans ces secteurs.
Pourquoi cette idée pourrait fonctionner et comment résoudre la question de la rémunération pendant ces journées « solidaires » ?
Prenant l’exemple d’un cadre qui travaille dans un bureau et qui souhaiterait pouvoir faire un travail plus physique de temps en temps. Si le code du travail l’autorisait il pourrait effectuer une semaine par an (voire plus) dans un secteur en tension et serait content d’utiliser la force de ses bras. Ce travail serait en même temps dépourvu de tout intérêt financier car pendant la (les) semaine(s) respective(s) sa rémunération se verrait diminuée (il ne faut pas se mentir : un cadre gagne en principe plus qu’un éboueur ou encore un agriculteur etc.).
On a réglé le problème du salaire du point de vue du salarié qui ne peut faire ce pas que de manière désintéressée mais qui dédommagerait son employeur pendant son absence ? C’est une question à laquelle il faudra sans doute répondre de manière très précise mais on sait pertinemment que pendant l’année il y a des moments plus calmes pendant lesquels les employeurs ont moins l’utilité de leurs salariés. Pendant ces moments l’employeur serait content de pouvoir « suspendre » la rémunération du salarié qui irait faire son détachement de manière absolument volontaire.
De retour aux joies que produisent un travail plus « manuel », le salarié pourra contribuer de manière solidaire à combler la force de travail qui manque dans des secteurs dits essentiels et jouir en même temps d’une complémentarité avec son activité de base.
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