La consultation
#LeJourdAprès consultation
Nouveau MODE DE PRODUCTION régionalisé possible, formation, services publics
Cette crise doit servir d’avertissement impérieux pour l’Etat et la société civile. Que faire avant les prochaines catastrophes naturelles annoncées : catastrophes climatiques (canicules, inondations ...), raréfaction ou pollution de l’eau, fortes transhumances et migrations climatiques, catastrophes sanitaires liées aux polluants (agricoles, urbaines, industrielles, ...) ? Que faire avant que des violences sociétales se mettent en œuvre, liées aux iniquités et inégalités de plus en plus criantes et générant de futures catastrophes sociales ?
Il faut urgemment modifier le mode de vie de tous à travers les notions de consommation, de travail, d’éducation et de services publics. Et en même temps. Pour cela, il faut des incitations à mieux et moins consommer (consommation raisonnée), trouver un épanouissement ou un sens à son travail, éduquer les jeunes dans ce sens, former ceux qui ne le sont pas, redonner un sens sacré au service public en le retirant de la logique de marchés (« quoiqu’il en coûte »).
Mais les incitations ne suffiront pas - car « chassez le naturel, il reviendra au galop » - il faut accompagner à une prise de conscience collective sur le Vivre Mieux pour tous, à travers l’aide massive à l’expérimentation de l’entreprise associative, sociale et solidaire dans la logique du « régionalisme » et de la formation massive aux nouvelles technologies. L’entreprenariat associatif est une forme et un mode de production au plus près de la consommation raisonnée et responsable, de l’équité salariale, de l’épanouissement de chaque travailleur (il y a du sens et de l’équité), du respect de l’environnement, du contournement des effets pervers de la mondialisation. De nombreuses personnes dites « instruites » des nouvelles générations sont prêtes à trouver davantage de sens à la vie, que d’argent sonnant et trébuchant, à s’investir dans ce type de mode de production.
Travailler à proximité des « consommants » modérés, avec des circuits dits « courts » également avec les fournisseurs, avec des fonds d’investissements venant de banques sociales et solidaires de proximité dont les capitaux viennent en partie d’excédents solidaires redistribués, à travers une charte d’entreprises solidaires d’une région, donnera un sens vertueux à la production, au travail, en y associant la haute technologie numérique délaissant les tâches ingrates.
Former les « travaillants » à des tâches moins ingrates en les formant aux composantes des nouvelles technologies, est un investissement d’Etat incontournable pour la réussite d’un plan basé sur le régionalisme vertueux de la production.
Cette expérimentation à un niveau national est un pari qu’il faut tenter. Elle permettra de voir qu’il peut exister une autre forme de production, une autre forme de travailler, une autre forme de consommer et une autre forme de lien social entre tous avec davantage d’équités.
Le service public doit être réhabilité en parallèle afin qu’il y ait le recouvrement de tous les besoins communs avec une équité territoriale parfaite.
Les trois projets conjugués peuvent améliorer le sort de tous et surtout prévenir efficacement des catastrophes annoncées.
Donc, 3 gros investissement pour un « new deal » à ce jour : accompagnement de l’entreprise associative solidaire, formation aux nouvelles technologies pour tous, réhabilitation territoriale des services publics.
GPG
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