La consultation
#LeJourdAprès consultation
Bien être au travail : trouver un équilibre entre celui qui fait le travail, qui le manager, le dirige et en "profite"
Le sujet du lien entre travail et santé est capital.
On s'en rend bien compte dans cette crise : le travail nous définit en partie, créé du lien, nous rend fier.
Mais le travail dans certaines conditions expose aussi au risque de manière inappropriée (ouverture des rayons electroménager dans la grande distrib au hasard ...)
Sur le sujet des Risques PsychoSociaux, il me semble important d'aller au délà de la détection et du suivi pour essayer de ... travailler sur les causes profondes de ce symptôme qu'est le mal être au travail (management par objectifs inatteignable, conduite du changement déplorable lors de réorganisation, organisation du travail et des temps de travail inappropriée ...)
Je constate que dans notre grande majorité nous n'aimons rien plus que de faire une bonne journée de travail.
Au sens que nous aimons être fiers de notre activité, et nous aimons être fier de nous.
Et c'est bien plutôt l'empêchement de ce travail bien fait qui nous rend malheureux que de travailler.
Cette idée que le travail peut rendre heureux ou malheureux est parfaitement formulé par Yves CLOT, chercheur au CNAM. Il soutient la thèse que nous sommes malheureux de ne pouvoir prendre notre "travail à cœur."
L’empêchement du travail bien fait tient notamment au fait que nous n'entendons pas la même chose sur ce "travail bien fait" selon que nous sommes "travailleurs", consommateurs, dirigeant d'entreprise ou actionnaires.
Est il possible de faire converger ces "critères" du travail bien fait ? j'ai parfois des doutes.
Une crise comme celle ci peut nous permettre de nous mettre tous autour de la table et penser ensemble un travail qui convienne à chacun.
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