La consultation
#LeJourdAprès consultation
Limiter à 15 le nombre de salarié·e·s.
Dès qu'on dépasse ce chiffre, il existe des personnes dans un collectif que l'on peut plus écouter. Souvent c'est parce que d'autres personnes sont porteuses d'un message plus entendable ou simplement parce qu'elle sait mieux s'exprimer. On crée parfois des instances spécifiques mais on en revient au même, cela devient un concours de popularité. Or la popularité n'est pas le garant de la bonne décision collective. C'est lorsque tout le monde est entendu que les choix construits sont le reflet du choix collectif.
Souvent l'argument opposé est de dire qu'il faut forcément une personne qui coordonne, qui dirige le groupe. En fait je ne suis pas d'accord avec cette affirmation car une personne ne devrait gérer qu'un seul sujet à la fois. La personne qui coordonne, coordonne mais n'a pas forcément les compétences pour décider des finances qui n'a pas forcément les compétences pour fabriquer les produits. Le principe est celui du mandat. Une personne a un mandat avec un périmètre fonctionnel précis et une durée précise. Ce mandat est évidement révocable.
Ensuite autre argument opposé est qu'à partir d'une certaine taille une entreprise a plus de levier économique, financier et commercial. Je pense que c'est la source de tous nos problèmes, justement.
À plus grande échelle, nous allons vers un fédéralisme. Fédéralisme des métiers, des industries, des savoirs. Il n'y a pas de personnes décisionnaires, juste des comités décisionnaires. Et les comités sont construits à partir de mandats issus d'autres comités.
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