La consultation
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Changement de paradigme en santé au travail pour appréhender "l'activité physique et mentale réelle" et la recherche naturelle d'efficience
La crise "mondiale" que nous vivons en ce moment met en avant de nombreux paradoxes dans les décisions prises au niveau national. Toutes les incohérences et les aspects négatifs que chacun peut noter ou vivre (les problèmes de masques, de confinement, de consignes, etc.) renvoient en y regardant de près à une seule chose, "l'incapacité à tenir compte des réalités de terrain des personnes qui travaillent". Ceci s'explique par certains paradigmes ou "façon de voir" de ceux qui nous gouvernent, mais présents largement dans la société.
Ainsi les débats sur la maladie amenée par le covid-19 cachent la réalité de l'impact des mesures sur nos activités, et plus précisément sur notre activité physique et mentale qui est en fait le coeur des problèmes de santé physique et mentale dans les entreprises et ailleurs. Les discussions et débats que nous pouvons lire ici et là illustrent pourtant systématiquement et clairement cela à celui qui lit entre les lignes. Tout le monde parle de l'impact des "choses" sur son activité et des conséquences in fine sur sa santé.
En santé au travail, le paradigme dominant est la notion de risque construite sur les seuls accidents et maladies professionnels. La santé physique et mentale est, contrairement à ce qu'on croit, rarement ou jamais prise en compte, car il manque cruellement aux dirigeants et aux directions (en fait à tout le monde), la capacité à appréhender l'activité physique et mentale réelle des personnes qui travaillent à quelque niveau que ce soit.
Ma proposition à la sortie de cette crise sans précédent, est de créer les conditions de ce changement de paradigme que beaucoup perçoivent (elles existent déjà nous y travaillons depuis plusieurs années dans les GRETA), en prenant appui et en mettant l'accent sur les outils, modèle et méthode qui expliquent l'activité physique et mentale, comprise à partir de l'efficience recherchée par chacun, plutôt que par le côté négatif de la notion de risque. Ce changement de paradigme m'apparaît vital si on veut enfin créer un modèle de société, où "l'être humain" sera vraiment pris en compte, facilitant l'entraide naturelle que nous saluons tous, mais qui fait paradoxalement parfois défaut.
Ergoguille (PLUNIAN)
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