La consultation
#LeJourdAprès consultation
Travailler mieux
Abroger la loi El Khomri et les ordonnances Pénicaud, rétablir la hiérarchie des normes sociales,le principe de faveur et les “Comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail”Les mouvements sociaux contre la loi El Khomri et les ordonnances Pénicaux ont montré combien les luttes sociale et républicaine sont liées. Elles ont mis fin à la hiérarchie des normes sociales. Désormais, un accord d’entreprise peut s’imposer même si un accord de branche ou la loi sont plus favorables aux salariés. Cela devra être supprimé. C’est la porte ouverte au dumping à l’intérieur d’une même branche entre entreprises et à la régression de tous les droits des salariés. L’accord d’entreprise ne doit primer que s’il est plus favorable aux salariés. Il en va de l’égalité des salariés et de la justice entre les entreprises. Éradiquer la précarité, respecter les métiers et les travailleurs87% des contrats signés sont aujourd’hui des contrats précaires (CDD). Sans compter les temps partiels contraints, quasi-exclusivement occupés par des femmes, qui ne permettent pas une paye suffisante pour vivre dignement. Cette vision « jetable » des salariés dévalorise le travail, nie les métiers et les savoir-faire. C’est humainement destructeur et économiquement nuisible.-Réaffirmer dans les faits le CDI comme norme du contrat de travail-Instaurer un quota maximum de contrats précaires dans les entreprises privées : pas plus de 10% de contrats précaires dans les PME, pas plus de 5% de contrats précaires dans les grandes entreprises-Faciliter la requalification en contrat de travail salarié des auto-entrepreneurs à client unique et des collaborateurs exclusifs des plateformes dites collaboratives (Uber, Deliveroo, ...)-Régulariser les travailleurs sans-papiers pour assurer l’égalité sociale entre travailleurs23-Titulariser tous les précaires des trois fonctions publiquesConstruire un nouveau statut protecteur pour les travailleurs : la Sécurité sociale intégraleLa précarité ne doit pas seulement être stoppée dans l’urgence. Elle doit être éradiquée. La peur du lendemain gangrène tout. Survivre n’est pas vivre. De nombreuses propositions sont sur la table pour construire une nouvelle ère protectrice pour les travailleur-se-s, salarié-e-s et non-salarié-e-s.-Assurer la continuité des droits personnels hors du contrat de travail (droit à la formation, ancienneté, etc.)-Garantir la continuité du revenu en cas de perted’emploi ou de retrait d’activité dans le cadre d’une sécurité sociale professionnelle-Établir le « droit opposable à l’emploi » en faisant de l’État l’employeur en dernier ressort : en cas de chômage de longue durée, l’État doit proposer un emploi au chômeur en lien avec sa qualification, sur une mission d’intérêt général, dans le cadre d’un service public de l'emploi identifiant clairement chacune des missions (conseil et accompagnement ; indemnisation ; orientation et formation professionnelle). Si l’État ne peut pas garantir un tel emploi, l’indemnisation par l’allocation-chômage se poursuit jusqu’à ce qu’un tel emploi soit proposéDonner aux jeunes les moyens de leur autonomieLes jeunes commencent leur vie par un parcours d’obstacles : difficulté à payer leurs études, à trouver un premier emploi ou à accéder à un logement, etc. Les jeunes des classes populaires sont les plus frappés mais ils sont loin d’être les seuls concernés. L’autonomie est un droit, l’État doit la rendre possible !Réduire le temps de travail, travailler moins pour travailler tousPourquoi tant de gens s’épuisent au travail alors que d’autres s’épuisent à essayer d’en trouver ? Le progrès technique et la productivité des travailleurs français permettent au contraire de travailler tous en travaillant moins. La réduction du temps de travail est un objectif historique particulièrementpertinent en ces temps de révolution technologique. Mais c’est aussi la politique la plus juste, la plus efficace et la moins coûteuse contre le chômage.-Généraliser une 6esemaine de congés payés pour tous les salariés-Appliquer réellement et immédiatement les 35h :Instaurer un salaire maximum autorisé pour les dirigeants d’entreprisesL’augmentation du SMIC est une mesure de justice sociale. Mais combinée au protectionnisme solidaire, c’est aussi une mesure efficace de relance écologique de l’activité : c’est permettre aux salariés de consommer des produits de meilleure qualité produits localement. -Porter immédiatement le SMICmensuel à 1400 euros nets pour 35h contre 1219 euros en 202026-Engager une revalorisation des salaires des fonctionnaires, gelés depuis 2010
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