La consultation
#LeJourdAprès consultation
Fin des mutuelles et de la santé dépendant des revenus
Proposition en premier paragraphe, explications et cas en deuxième.
Proposition :
Je propose donc une refondation complète de notre système de santé, ou, au lieu d'une mutuelle privé, nous aurions une couverture intégrale (soins, optique, dentaire, gynécologique etc )pour tous sans reste à charge. Le système serait financée par une cotisation calculée sur la base des revenus, donc solidaire. Je propose donc que même les faibles revenus y compris minima sociaux se voient prélever une contribution symbolique.
Ce système permettrait de rediriger vers le système de santé publique les fonds qui profitent actuellement au privé (assurances).
Afin d'éviter les abus et les dépenses superflus, je propose la mise en place d'un dossier médicale unique, centralisé auquel les professionnels de santé consultés auront accès par le biais par exemple de la carte vitale (sésame numérique) qui contiendrai une copie des bilans, résultats de prélèvements, médicaments prescrits etc. Ceci permettrai d'optimiser la mise à disposition des informations aux soignants qui pourront avoir une vue globale et non parcellaire du dossier, et d'éviter les doublons.
Les cliniques pourront continuer à fonctionner sur le modèle actuelle avec un reste à charge pour le patient puisque celui ci choisit de consulter hors cadre du système publique.
Explications :
Je souhaiterai voir finir le système actuel des mutuelles. L'idée de base est bonne, mais elle induis un système très inégalitaire dans notre système de santé. En effet, le principe de pallier de couverture dicte que celui qui paye plus, est mieux couvert, et ce jusqu’à des besoins primaires.
C'est aussi un système qui désavantage nos aînées et ampute une part considérable de leurs revenus, exemple cité de ma mère, âgée de 73 ans, qui doit avoir un traitement à vie pour l'appareil digestif. Afin de voir couvrir les médicaments, elle dois débourser 73€ par mois pour la mutuelle sur une retraite de 950€ soit près de 8% pour la couverture la plus basique qui existe. Pour une couverture optique & dentaire elle devait débourser 125€ / mois et pour une couverture optimale, 196€/mois.
Ce système implique que lorsque nos moyens ne nous permettent pas de s'offrir une mutuelle à la couverture optimale, l'on renonce souvent à consulter pour des problèmes que l'on voit comme secondaires (lunettes, dents etc) alors que c'est essentiel. Je pense aussi à ces femmes qui ne se rendent plus chez le gynécologue pour une suivi et un frottis simplement à cause du coût, et ce malgré les risque d'un développement possible de pathologies lourdes.
Autre exemple, les enfants, ma fille, âgée de 15 ans est née avec une malformation des molaires, qui à été découvert à l'age de 6 ans. Cela relève de l’orthodontie, non couverte par la sécurité sociale. Afin de lui faire poser des couronnes "provisoires" nous avons du débourser un total de 980€ sans remboursement possible. L'autre solution aurait été de la laisser sans molaires jusqu’à ce qu'elle finisse sa croissance avec les risques induits notamment pour l'appareil digestif. Je précise que nous devrons repasser à la caisse dans 2 ans pour lui poser des couronnes définitives.
Une fois de plus, cela démontre un système inégalitaire puisque nous avons pu soigner ma fille uniquement parce-que nous avions la somme disponible.
C'est une réalité à l'heure des assurances privés, les cadres payent moins qu'un ouvrier, un habitant de tel région paye plus qu'un autre, un jeune paye moins qu'une personne âgée etc...
Il s'agit d'un principe de calcul de risques mathématiques afin d'assurer la rentabilité des système de mutuelle. C'est donc de facto inégalitaire pour un système, la santé, ou tout un chacun devrait justement être sur un pied d'égalité que l'on soit cadre, ouvrier, parton, indépendant, fonctionnaire, chômeur, agriculteur ou retraité.
La devise de notre nation n'est elle pas Liberté, Egalité, Fraternité?
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