La consultation
#LeJourdAprès consultation
Avoir plus de rigueur quand on établit un lien entre les problèmes de santé et le psychisme
Les médecins considèrent actuellement que beaucoup de maladies (cancer, AVC...) n'ont aucune cause psychique et que d'autres ont des causes psychiques (tous les problèmes de santé qu'ils ne comprennent pas ou pour lesquels ils ne décèlent pas de marqueurs physiologiques).
Cela ne semble pas rigoureux : soit le corps et l'esprit sont liés, soit ils ne le sont pas. On ne peut pas considérés qu'ils ne le sont que lorsque cela arrange de le penser.
Quand, face à des troubles étranges, la majorité des médecins prétendent que le problème est dans la tête du patient, cela a juste pour effet de le culpabiliser, ce qui ne l'aide pas à guérir.
Par ailleurs, dire à un patient que ses troubles sont psychologiques est bien trop vague pour être scientifiquement acceptable.
Le médecin veut-il dire
- que les surrénales sont atteintes sous l'effet du stress,
- que la dopamine est en berne en raison d'une mauvaise nouvelle,
- que la flore intestinale est déséquilibrée ce qui entraîne peut-être une agressivité inhabituelle ?
On le sait à présent chaque état psychique se mesure biologiquement et le métier du médecin est une science : il devrait donc s'y tenir plutôt que tenter de s'improviser psychologue. Ou alors qu'il précise qu'il pense que l'origine du mal est émotionnelle, familiale, professionnelle, sociale, culturelle ou encore liée à un conflit éthique ou à une hyper-sensibilité, etc... Là on s'approcherait d'un diagnostic.
Face à des troubles "bizarres", le généraliste démuni a aussi pris l'habitude de prescrire des antidépresseurs. Quand on sait que ceux-ci laissent une empreinte indélébile dans le cerveau et que les chercheurs ne comprennent pas leur mode d'action, cette attitude paraît irresponsable.
Méfiants, beaucoup de patients vont dans ce cas plutôt chercher la solution à leur problème ailleurs. Le généraliste ne les revoyant pas en déduit, à tort, que les antidépresseurs étaient la solution, alors même qu'ils n'ont souvent pas été pris, et il continue à en prescrire à un coût considérable et inutile.
Quand le patient découvre que la médecine chinoise ou les plantes guérissent ses troubles, l'image de la médecine conventionnelle en pâtit encore plus (elle est déjà détériorée notamment chez les artistes et les intellectuels, sommes-nous prêts à accepter cela sans réagir ? Les tentatives de discrédit des médecines écologiques se retournent contre "l'establishment" médical car elles sont contredites par l'expérimentation personnelle).
Soyons rigoureux, scientifiques et efficaces.
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