La consultation
#LeJourdAprès consultation
𝗞𝗮𝗶̈𝗿𝗼𝘀 : 𝗹𝗲 𝗺𝗼𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗼𝗽𝗽𝗼𝗿𝘁𝘂𝗻 𝗱𝗲 𝗰𝗵𝗮𝗻𝗴𝗲𝗿 𝘀𝗼𝗻 𝗮𝗹𝗶𝗺𝗲𝗻𝘁𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻
Souhaitons-nous allouer davantage de ressources à la gestion de crises épidémiques où préférerons-nous réorienter notre alimentation pour maximiser nos chances d’évitement ?
𝗨𝗻𝗲 𝗰𝗿𝗶𝘀𝗲 𝘁𝗿𝗮𝗴𝗶𝗾𝘂𝗲 𝗽𝗼𝘀𝘀𝗶𝗯𝗹𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 𝘀𝗮𝗹𝘃𝗮𝘁𝗿𝗶𝗰𝗲
Existe-t-il un traitement permettant de nous guérir ? Un médicament ou un remède miracle pourrait-il nous soigner durablement ? Nous évitera-t-il seulement la rechute déjà annoncée [1]? Bonne nouvelle ! La réponse est oui et elle est à portée de main. Nous la connaissons, elle est sans risque, et porte en elle les germes de l’évolution humaine au sens le plus noble qu’il soit.
Mais comme pour les vaccins il faut que chacun de nous puisse y recourir afin de protéger l’ensemble de la population, c’est un jeu collectif et l’actualité se charge de nous le rappeler.
Bien que les maladies infectieuses zoonotiques soient une préoccupation importante [4] depuis plus de 10 000 ans (origine de l’élevage), la pandémie nous prend de court, comme si on n’y était pas préparé [5]. Alors qu’un consortium de climatologues et de statisticiens ont calculé la probabilité que le réchauffement climatique soit d’origine humaine à 99,9995% [6], il semblerait que nous soyons dans le même cas de figure, en attente des bouleversements qui s’annoncent sans précédent. En cause ? Principalement l’élevage dont nous pouvons aujourd’hui nous passer. Chacun à notre niveau nous pouvons agir. Quel sens aurait l’injonction à certains pays de modifier leurs habitudes alimentaires sans y prendre aussi notre part ? En plus de minimiser les risques de zoonoses, planifier une sortie de l’élevage nous offrirait l’opportunité de réduire de 28% les émissions de Gaz à Effet de Serre [7], soit plus d’un quart du problème climatique.
𝗟𝗲 𝗰𝗼𝗺𝗺𝗲𝗿𝗰𝗲 𝗱’𝗮𝗻𝗶𝗺𝗮𝘂𝘅 𝗲𝗻 𝗰𝗮𝘂𝘀𝗲
75% des maladies infectieuses émergentes ont une origine animale [8]. La grippe espagnole, d’origine aviaire [9], a par exemple décimé plus d’humains que la tristement plus célèbre première guerre mondiale. Cinq siècles plus tôt, la variole et la grippe (issues des animaux domestiques) ont décimé 90% de la population amérindienne.
Actuellement, 60% des maladies infectieuses connues sont responsables de 15,8% de tous les décès et 43,7% des décès dans les pays à faibles ressources [10], soit 2,5 milliards de malades et 2,7 millions de décès chaque année dans le monde. Cette menace crédible pour l’humanité en fait un des objets de recherche le plus important [11] aujourd’hui.
La multiplication récente des épidémies nous montre qu’on est dans une spirale infernale. Les scientifiques du projet Global Virome nous apprennent que la faune sauvage abrite actuellement 1,7 millions de virus encore inconnus dont 50% pourraient être dangereux pour les humains. Comprendre les mécanismes à l’oeuvre [12] est primordial mais il semble illusoire de croire qu’un contrôle des apparitions de maladies transmissibles aux humains soit possible.
D’autres recherches scientifiques révèlent le rôle central du commerce d’animaux à travers la capture, le transport et l’abattage [13], dans la transmission des éléments pathogènes. Si la réserve de maladies infectieuses est significative, ce sont bien les activités de chasse, d’élevage et de commerce des animaux pour être mangés qui catalysent la transmission aux humains. C’est pour cette raison que le représentant de l’OMS en Chine, Dr Gauden Galea, affirme que “tant qu’on mangera de la viande, il y aura un risque d’infection”. A ce titre, le gouvernement Chinois a interdit tout transport ou commerce d’animaux sauvages [14] le 26 février dernier dans l’espoir de limiter ce risque.
𝗟𝗲 𝘃𝗲́𝗴𝗲́𝘁𝗮𝗹 𝗽𝗼𝘂𝗿 𝘁𝗼𝘂𝘀 𝗻𝗼𝘂𝘀 𝗻𝗼𝘂𝗿𝗿𝗶𝗿
Trop de personnes [25] croient encore qu’une alimentation végane est susceptible de provoquer des carences. La science nous a prouvé le contraire et en ces temps de lutte contre le coronavirus, il apparaît salutaire de s’en remettre à elle. Or, aucun animal [26] n’est en mesure de synthétiser la vitamine B12. C’est donc depuis sa découverte en 1948, que les humains peuvent court-circuiter l’intégralité de la partie animale de la chaîne alimentaire grâce à la source originelle de ce nutriment : les bactéries [27].
Nous le savons plus officiellement depuis qu’il est avéré par les nutritionnistes qu’un régime végane bien mené [28] convient à toutes les étapes du cycle de la vie y compris pour la grossesse, l’allaitement, la petite enfance, l’enfance, l’adolescence, l’âge adulte et les athlètes. De plus en plus d’études scientifiques prouvent même qu’il serait meilleur que notre régime occidental (1 [29], 2 [30], 3 [31]). Les méta-analyses de l’OMS montrent une diminution de la mortalité précoce de 7 à 18% en migrant vers une alimentation végétarienne ou végane équilibrée.
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