La consultation
#LeJourdAprès consultation
Des Services publics étendus et protégés
La santé est une chose trop importante pour la laisser aux mains du marché, des "faiseurs de fric", des boursicoteurs, bref, des adeptes du "chacun pour soi" et des faux expédients du néolibéralisme honteusement avancés sous les atours du bon sens. Scandaleux l'actionnariat sur les EHPAD privés comme sur tout autre domaine où certains s'enrichissent du travail des autres en dormant tout simplement parce qu'ils ont déjà de l'argent ! La valeur acquise doit avoir pour fondement le travail ! Des nationalisations vont devoir s'imposer, pour sauver des pans entiers de l'économie. Pas pour sauver le système démentiel qui nous régit et son inique idéologie sous-jacente ! Tout comme la sécurité intérieure (police/gendarmerie) et extérieure (armée), la santé doit devenir publique à 100%. J'y mettrai aussi dans une certaine mesure l'enseignement (instruction publique) et les banques de dépôt. Que cette crise nous serve de leçon. Leçon d'humilité d'abord car un virus peut faire trembler le monde et nous rappeler que notre existence est provisoire et notre condition fragile et précaire; leçon d'espoir aussi, car ce virus a montré le sens de la solidarité des individus mais aussi la fragilité de ce despotisme économique contemporain qu'est le néolibéralisme, avatar du capitalisme financier devenu fou. Il faudra réfléchir sur ce que nous voulons, attendons, souhaitons et choisissons : quelle planète, quel monde humain, quelle(s) société's), quelle économie... Le retour de l'autorité des Etats en matière d'économie s'impose et donc du primat du politique sur l'économique (lisez ou relisez Hannah Arendt). Les Services publics doivent relever du domaine régalien, quitte à inscrire dans la Constitution leur caractère "sacré", disons inviolable au sens de non privatisable au lieu d'exiger d'eux une gestion non déficitaire, comme l'avait fait inscrire Sarkozy, ce qui autorisait des privatisations. Des Services publics méritent de rester étatiques ou de le devenir donc (voir plus haut), mais d'autres devront être municipaux ou départementaux. Et aussi pourquoi pas européens (transports aériens, ferroviaires etc.) et mondiaux ? A méditer. Nous subirons bien sûr des pressions après cette crise tendant à nous faire renoncer à changer l'ordre des choses. Il faudra résister. Par le bulletin de vote, par la parole publique, les débats, l'engagement et, en amont de tout ça, un projet cohérent arrimé à une philosophie de fond renouvelant l'humanisme et la démocratie planétaire dans et par l'écologie.
Liste des soutiens
Signaler un problème
Ce contenu est-il inapproprié ?
Partager: