La consultation
#LeJourdAprès consultation
Le regard poser sur la santé définit la suite
Selon moi, la crise sanitaire actuelle est bien plus profonde qu'une problématique de gestion financière et de ressources humaines ou matérielles.
Bien sûr, un premier pas, plus que nécessaire, est de séparer gestion de la santé et profit monétaire. À partir de là recentrer la médecine sur le bien-être de chacun, soignant et patient.
Cependant, je vois la nécessité d'une reconsidération de l'approche médicale. Aujourd'hui, pour la médecine conventionnelle, la santé se définit essentiellement comme un état asymptomatique. Toute la thérapie est centrée sur la disparition du symptôme, isolé de tout le contexte de vie de l'individu.
Ayant été, depuis enfant sous l'emprise de symptômes divers, liés à une maladie auto-immune, j'ai décidé, il y a 30 ans, d'entrer dans un parcours de recherches de solutions alternatives aux traitements inhibiteurs de symptômes, dont les effets secondaires me harcelaient.
De là, un parcours de guérison me menant à un équilibre de vie (rythme, alimentation, environnement, activités corporelles), où je peux gérer mon corps et les douleurs sans apport de substances chimiques.
Lorsque nous reprenons Hippocrate, nous constatons que la santé est considérée comme un état d'équilibre holistique (environnement, alimentation, activités corporelles saines...). Quant au symptôme, il est regardé comme l'expression d'un déséquilibre. La recherche thérapeutique se centre alors sur le rétablissement de l'équilibre, qui de fait annulera le symptôme.
L'alliance de la médecine et du profit monétaire a rendu cette discipline, non seulement uniforme dans sa réponse thérapeutique, mais centrée sur la maladie et la disparition du symptôme.
Et cela a des incidences dramatiques : déni de l'impact de l'environnement, de l'alimentation et de tout se qui compose la vie du malade. Les symptômes sont répertoriés en maladies, auxquelles répondent des molécules chimiques, les mêmes, quelque soit le patient.
Alors, nous nous retrouvons devant une société malade, remplie de nourriture poison, de rythme stressant, de conditions de travail et d'habitat stressantes pour les corps et les esprits (avec le confinement, beaucoup le réalisent). Une société remplie de pilules de toutes sortes.
Je crois qu'il est temps de réaliser (de nombreuses études scientifiques depuis des années le montrent), que notre santé dépend de l'équilibre de notre système immunitaire, qui dépend de notre façon de vivre.
Le jour d'après, il serait bon de recentrer l'allopathie et la chirurgie sur l'urgence. Et de donner toute sa place à une médecine holistique.
Des cliniques à tailles humaines, accueillant thérapeutiques alternatives ayant fait leur preuve (corporelles et psychologiques), où le patient est soigné et accompagné dans les changements de vie nécessaires au maintien de son homéostasie.
L'approche médicale devrait avoir une influence importante sur le système économique, éducatif, sur l'habitat et la gestion de l'environnement.
Une médecine centrée sur l'homéostasie entraîne des lieux et des rythmes de vie, une alimentation, autres que ceux que nous connaissions avant le confinement.
La définition de la santé, le choix medical sont-ils influencés par le choix du système économique? De l'organisation du travail ? Le choix des modes alimentaires? De consommation?
Il est vrai que, envisager, une médecine centrée sur l'équilibre naturel du système immunitaire, une médecine ciblant la cause du symptômes, plutôt que la forme, une médecine ciblant le bien-être, peut difficilement se faire dans le système que nous avons connu avant le confinement.
Et n'oublions pas que la majeure partie de la médecine actuelle est dépendante du pétrole. Ça aussi, nous devons le considérer.
Signaler un problème
Ce contenu est-il inapproprié ?
Partager: