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Changements à "Services publics : l urgence et la recherche"
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Titre
- +Services publics : l urgence et la recherche
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- +Les politiques d austérité sur les secteurs publics dont celui de la santé, le sous financement des hopitaux et de leurs personnels docteurs et soignants, le manque de moyens logistico-technique de soins (masque, respirateurs, medicaments), en sont les symptômes les plus marquants d un systeme de santé malade voire moribond. D autre part, la desertification des hopitaux ou de certains services hospitaliers ainsi que la "fermeture de lits" dans les departements francais a été pratiquée sans penser aux risques qu une telle politique pouvait engendrer. Aujourdhui, avec la crise du covid 19, nous en prenons toute la mesure. Les diverses politiques des divers gouvernements successifs ont abouti à cet échec cuisant, et schlérosent aujourd'hui notre pays. Il faut donc riposter par la mise en œuvre d un plan de sauvetage de l hopital public qui passera par une politique budgetaire revu a la tres grosse hausse (revalorisation des salaires des soignants et des docteurs afin que le chant des sirènes du privé soit moins envoûtant, modernisation et travaux dans infrastructures hospitalieres vétustes, reouverture massive des lits, des services hospitaliers, et des hopitaux qui ont disparus ces dernieres années, creation de dispensaires de qualités dans les territoires reculés et les campagnes, investissements massifs dans les moyens techniques servants aux soins- du simple masque aux machines complexes de soins-, nationalisation et/ou relocalisation des entreprises qui fabriquent les outils de soins). Ceci est l urgence mais il ne faut pas oublier qu'une veritable politique publique de la santé est un defi complexe qui se lie aussi a celui de l alimentation, de la médecine, de la biologie et de la pharmacie. Elle n est donc pas isolable en tant que telle mais doit s articuler avec ces autres domaines. Il faudra favoriser et revaloriser la recherche en medecine, en biologie, en pharmacologie et en écologie : chercheurs medecins, pharmacologues et biologistes pourraient aussi se retrouver a travers des projets pluridisciplinaires afin d optimiser la santé des citoyens et de leur environnement. De meme, nous savons que la premiere medecine de chacun est notre alimentation (une "bonne" alimentation favorise le bon fonctionnement du corps et sa capacité a se defendre contre la maladie). Il faudra la aussi que une nouvelle politique agricole, affranchie des lobbys, voit le jour afin que les citoyens mangent de nouveau correctement :l agriculture biologique doit etre la nouvelle norme et pour cela, il faudra aider les agriculteurs à se reconvertir. La question de l alimentation est vaste, tout comme celle de la sante, et bien d autres mesures peuvent etre rajoutees a celles ci.
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07/04/2020 11:54