La consultation
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Incontournable : envisager une pandémie ultérieure vraiment grave
Ne pas anticiper un évènement peu probable mais grave peut couter très cher. C’est la leçon du covid-19, qui n’est que peu létal, et ne sera pas la dernière pandémie...
Transformer la société pour la rendre vraiment résiliente nécessite de penser une pandémie vraiment grave : mortalité 30 %, séquelles invalidantes 30 % , aucun vaccin ni traitement. La majorité de la population ne va plus travailler (terrorisés, confinés ou H.S.). La disponibilité des biens et services vitaux (énergie, eau, alimentation) chute rapidement, de même que les consommables médicaux (masques, désinfectants, etc.…) Il en résulte une mortalité collatérale effroyable. Échec et mat, la civilisation s’effondre, ne subsistent que des poches de survivants précarisés et des élites bunkerisées.
Pour limiter la casse, il faut pouvoir disposer d’un maximum d’autonomie pour les biens et services vitaux. Donc production de nourriture, énergie, eau et moyens médicaux de base doivent être au maximum locaux, ne pas dépendre d’éléments importés, et robustes (fonctionner même dans un environnement très dégradé). Une société résiliente est :
1) SOBRE : consommant peu d’énergie et de matières, elle résistera mieux lors de pénuries. Ex 1 : conception bioclimatique des bâtiments. Ex 2 : alimentation de saison et locale ne nécessitant ni serres chauffées ni transports longue distance. Ex 3 : conception polyvalente modulaire des objets : un max de composants d'une voiture sont robustes et durables, et interchangeables entre modèles, marques, autres machines, et démontables avec un minimum d'outils simples.
2) LOCALEMENT AUTONOME : Ex 1 : citernes de récupération des eaux de pluie utilisables en temps ordinaire pour WC, lavage, douche, jardin alimentaire, rafraichissement urbain. En temps de crise pour alimentation via procédé type SODIS. Ex 2 : ceinture de sécurité alimentaire des métropoles fournissant l'équivalent du minimum calorique quotidien pour la population dans un rayon de 50 km max. Ex 3 : cette ceinture alimentaire est couplée à un système de récupération des biodéchets avec méthanisation et injection dans le réseau de gaz de ville
3) LOW TECH : obligatoire pour la production des biens et services vitaux. Pas de technologie complexe et vulnérable. Ex 1 : compost local en agriculture plutôt que produits chimiques sophistiqués et importés. Ex 2 : vélo ou véhicules GNV alimentés par méthanisation locale pour les techniciens des réseaux d’eau et énergie plutôt que véhicules essence. Ex 3 tissu ubiquitaire open source utilisable à la fois pour masque médical, sac aspirateur, vêtement, ou autre) réutilisable sur plusieurs cycles après chauffage par four solaire plutôt que masques importés à usage unique.
4) EN BONNE SANTE : Réduire le temps de travail proportionnellement à l'âge. Réduction drastique des pesticides, pollution atmosphérique (50 000 morts / an) et substances biotoxiques (peintures, plastiques, solvants etc...suspects). Module scolaire (au même titre que les maths) en gestion autonome de la santé dès l'école primaire. Approfondir les recherches sur les moyens naturels (ou autres) d'améliorer la santé et notamment le système immunitaire : optimum sommeil, psycho-émotionnel, vitamine D, zinc, cuivre, antioxydants etc....
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