La consultation
#LeJourdAprès consultation
Les freins à doter la santé de moyens
Résumé (voir développement en pièce jointe)
Quels peuvent être les freins à se doter des moyens pour la médecine à laquelle on aspire ?
- La limite des cotisations
- La limite de l’endettement
- La limite des soins
- La limite du marché
-…
La limite des soins :
Comment maitriser un budget sans approche comptable ? Impossible à mes yeux.
Comment ne pas conditionner un soin à une règle comptable ? Peut-être en construisant des « boucles de retro-action » : Le soin est une décision médicale d’une équipe dont le budget futur est conditionné au respect du budget présent.
Ma proposition serait de construire une décentralisation budgétaire : des niveaux de représentation de plus en plus fin (médecines (préventive, de ville, dépendance, hospitalière…) , régions, hôpitaux, services …) alloue le budget qu’ils reçoivent en dotation après discussion contrainte de ses représentants.
La limite du marché :
Un système privé de santé à de très grandes fragilités : on soignerait les individus (après bien sur les avocats, assureurs, annonceurs, actionnaires…) mais peu les populations.
Si le système privé peut être efficace, il est peu capable d’orienter les choix de santé et d’assurer une santé pour tous. D’où la solution bancale actuelle ou l’on fait coexister les deux.
Or je nous croie incapable de faire coexister deux systèmes. Je croie même que l’efficacité de l’un joue au détriment de l’autre.
Ma proposition radicale serait de réduire l’autonomie des structures privées en les incluant dans une planification globale et leur assignant des missions et contraintes.
La limites des cotisations :
Un arbitrage est nécessaire pour fixer le niveau des dépenses de santé (cotisations d’assurance santé) en regard des autres dépenses.
Ma proposition serait de formaliser ce débat (par exemple tous les 3 ans, sur présentation d’un bilan, d’alternatives, devant le parlement …)
La limite de l’endettement :
Cette drogue dure est ce qui nous empêche de gérer : pourquoi passer des nuits blanches à convenir d’un budget alors qu’il existe dans tous les esprits une solution miracle pour ne pas le faire ?
Ma proposition serait d’interdire l’endettement pour le budget de la santé. Et de rester sur une équation simple 100 % dépenses santé = 100 % cotisation santé.
La santé un bien commun ?
Plus que ce débat je voudrais interroger sur ce qu'est un bien mi-commun.
Les évolutions négatives que nous imposons à notre système de santé suggère que cet entre-deux est un non-lieu.
Vouloir la coexistence de deux logiques pour un même service me paraît être une tare congénitale.
Ce choix d'une santé bien commun, n'est pas la solution à tout mais la base solide qui manque aux non-choix.
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