La consultation
#LeJourdAprès consultation
Plus de santé et moins de profit
Abroger la loi de financement de la sécurité sociale de 1996.
Transformer le statut des caisses de sécurité sociale en Société coopérative d'intérêt collectif (SCIC) à but non lucratif. Les collèges seraient les suivant : personnel hospitalier, personnel indépendant libéral, usagers, collectivités locales, syndicats de producteurs (les salariés), salariés des SCIC, service public du médicament, chercheurs. Regroupés en fédération, elles géreraient le budget et éliraient leurs représentants. Le mandat serait semi-impératif. La fédération fixerait également le prix des médicaments.
Dégeler le pourcentage de cotisation. Il serait fixé tous les ans par la fédération des SCIC de la sécurité sociale.
Création d'un service public producteur de médicaments. Les laboratoires le constituant seraient subventionnés. Création de médicaments sans but lucratif. Les prix du médicament seraient fixés par la SCIC sécurité sociale.
Fin des complémentaires santé. Une consultation nationale serait menée afin de déterminer ce qui basculerait dans la sécurité sociale en terme de garanties et services.
Existence que d'un secteur conventionné. Les consultations de médecins non conventionnés ne seraient pas remboursées. Le conventionnement est géré par la SCIC Sécurité sociale.
Création de deux branches supplémentaires : celle du grand âge et celle de l'alimentation
Celle du grand âge aura pour mission d'accompagner les personnes âgées en perte d'autonomie. Elles seront au maximum maintenues dans leur foyer et tout le personnel de service à la personne serait salarié de la fonction hospitalière ou conventionné. Tout les EPHAD seraient à but non lucratif.
Création d'une branche de sécurité sociale dite alimentaire. Son but serait de fournir à tous et toutes une somme identique mensuelle avec laquelle chacun-e pourra acheter des produits alimentaires de production à minima raisonné, le plus possible en circuit court et respectueuse de la nature, de l'animal et des producteurs. Dans l'immédiat, serait créé un service public de l'alimentation qui fournirait les cantines collectives (scolaire, hospitalière, EHPAD, fonctions publics, cantines d'entreprises). Ses cantines seraient gratuites. Puis, dans un second temps, quand les moyens de production le permettront, nous étendrons à l'ensemble de tous les citoyens le principe d'un panier individuel à un niveau que la SCIC fixerait tous les ans. Ainsi, par une alimentation saine, nous participerons à une meilleure santé.
En savoir plus :
Pour une Sécurité Sociale au XXIème siècle : un projet de sécurité sociale de l’alimentation : https://www.reseau-salariat.info/articles/pour-une-s%C3%A9curit%C3%A9-sociale-au-xxi%C3%A8me-si%C3%A8cle-un-projet-de-s%C3%A9curit%C3%A9-sociale-de-lalimentation/
Le financement de tout ça se fait par une contribution sur la valeur ajoutée des entreprises au détriment du profit et de versement de dividendes. Le système de recouvrement est basé sur la péréquation du revenu disponible : https://www.economie.org/solutions/perequation-du-revenu-disponible/
En savoir plus :
Pour sauver des vies, payer les cotisations maladies : https://www.reseau-salariat.info/articles/article_sundep/
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