La consultation
#LeJourdAprès consultation
Engager le rééquilibrage de la sécurité sociale et préparer demain
Comme le montrent les comptes de la sécurité sociale https://www.securite-sociale.fr/files/live/sites/SSFR/files/medias/CCSS/2019/CCSS_RAPPORT-SEPT2019-tome%201.pdf ou ce reportage réalisé par Arte en 2016 https://www.youtube.com/watch?v=LBZlYJ1xFEQ , les causes de déséquilibre de la sécurité sociale sont connues et s’accentuent :
* les maladies chroniques qui surviennent de plus en plus tôt avec une population qui vieillit et dont la durée de vie s’est allongée
* la sur-médication et le manque de coopération entre les professionnels de santé.
Souvent on compare le système de sécurité sociale de 2000 ou avant à celui d’aujourd’hui sans tenir compte de l’explosion du nombre de cancers et du nombre de traitements de maladies chroniques. Pour les cancers, il serait bien présomptueux et mal venu de prétendre avoir des solutions alors que les chercheurs scientifiques bossent sur ces sujets depuis des années.
En revanche pour les maladies chroniques liées à l’alimentation et aux modes de vies (obésité, diabète, maladies cardio-vasculaires), le diagnostique est généralement simple :
* une alimentation trop riche
* la sédentarité trop importante.
Il serait compliqué d’obliger tout le monde à faire de l’exercice et de le contrôler.
1 - Cependant, interdire les produits industriels trop sucrés semble envisageable en votant une limite de taux de sucre dans les boissons (sodas) et dans les plats préparés. Ce sont généralement les produits les moins chers donc à destination des personnes à faibles revenus, il vaudrait donc mieux aider les classes sociales les moins aisées à accéder à de bons produits par des tickets restaurant familiaux que financer les traitements médicaux à postériori comme aujourd’hui.
2 - Pour finir, sans prétendre ré-organiser les rôles des médecins généralistes, des hôpitaux et des spécialistes (comme en Angleterre ou en Suède), seulement rendre obligatoire l'emploi du Dossier Médical Personnel par tous les professionnels de santé (avant et pendant tout acte) réduirait significativement et à court terme les frais médicaux, permettrait d’avoir une meilleurs supervisions individuelles des traitements reçus (cohérence, utilité) et surtout offrirait la possibilité d’ici quelques années à l’aide de traitements informatiques automatisés en combinant big data, analyses statistiques et intelligence artificielle, d’engager un nouveau type de recherche médicale basée sur l’analyse d’un historique médical fiable et disponible à grande échelle.
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