La consultation
#LeJourdAprès consultation
Pour éviter l'arrêt des activités culturelles, sociales et économiques, vers un "service santé" ?
Il est très probable qu’une crise épidémique de même type reviendra : le « signal faible » du SRAS ayant été insuffisamment pris en compte, il convient de prendre en compte réellement le « signal fort » de la crise COVID19.
Face à une future épidémie, peut être proche, le confinement ne peut constituer la solution de référence. Nos sociétés ne résisteront pas à un arrêt long de l’activité culturelle, sociale et économique à échéance périodique. Il faut refuser cette fatalité, trouver des alternatives et se donner les moyens de les mettre en œuvre.
Le dimensionnement adéquat du système de santé est bien sûr le premier impératif. Il faudra constituer des stocks, et sans doute trouver des moyens législatifs pour les « sacraliser ». Les exemples Suédois, Sud Coréen, dans une moindre mesure allemand seront à analyser en détail, et peut être une simple mise en œuvre des succès observés suffiront à élaborer une doctrine permettant la continuité des activités en période de pandémie.
Il est probable cependant que cela ne suffise pas : à quoi servent des stocks si le personnel pour les utiliser manque ? On pourrait alors envisager la mise en place d’une « Force d’action rapide santé », s’appuyant sur des moyens humains importants, organisés sur le modèle de la conscription militaire que nous avons pu connaître dans le passé. Les jeunes de ce Pays seraient appelés à un service, volontaire ou non, de [un an] pour d’une part se former à des gestes élémentaires de santé, ou à d’autre contributions utiles comme le soutien logistique. D’autre part, ces « appelés santé » constitueraient une première force mobilisable immédiatement en cas de crise, permettant de « tuer dans l’œuf » la propagation. Les modalités de crise seraient à définir, elles peuvent prendre la forme de tests massifs « vers » les populations, la prise en charge immédiate des cas suspects, voire la gestion d’autres types de crises sanitaires ….. Comme pour la conscription militaire, les « libérés » seraient mobilisables durant [un an], sous 24 heures, dans leur unité d’origine en cas de crise : ceci renforcerait les moyens susmentionnés. Des rappels échelonnés sont également envisageables.
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