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Lutter contre l’obésité des enfants en encadrant la publicité alimentaire
L’obésité a des conséquences graves sur la santé : élévation des graisses dans le sang entraînant de nombreux problèmes cardiovasculaires, insuffisances respiratoires, diabètes de type II, augmentation de la pression artérielle. Il est donc alarmant de la voir progresser chez les plus jeunes, qui sont désormais 17 % à être en surpoids.
Dans un rapport datant du mois de décembre 2019, la Cour des comptes soulignait à nouveau les effets néfastes du marketing d’aliments trop gras, trop sucrés ou trop salés sur les enfants : la publicité les amène à préférer les aliments et modes d’alimentation peu sains, qui favorisent l’obésité.
Afin de protéger les enfants des risques sanitaires qu’engendre la malbouffe, l’UFC-Que Choisir propose d’interdire la publicité pour les aliments déséquilibrés destinés aux enfants, lors de tous les programmes bénéficiant d’une forte audience des enfants.
Si les Gouvernements successifs ont présenté des plans de lutte contre l’obésité, la réponse apportée à la question de la publicité alimentaire s’avère inefficace. Leur action repose en effet sur la bonne volonté des industriels de l’agroalimentaire et des diffuseurs, qui sont invités à établir des codes de bonne conduite.
Promue depuis 2009, cette autorégulation n’a pas donné satisfaction, comme l’a rappelé la Cour des comptes. En effet, les engagements volontaires émis par certains professionnels ne portent que sur les programmes jeunesse et pas sur les programmes tous publics, alors que c’est devant ceux-ci que l’on dénombre le plus d’enfants téléspectateurs. Quant à la charte du Conseil Supérieur de l’Audiovisuel (CSA), elle ne prévoit aucune limitation à la diffusion de publicité portant sur les aliments les plus riches.
Face à ce constat, il convient de prévoir une régulation contraignante de ces messages publicitaires.
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