La consultation
#LeJourdAprès consultation
Interdire les véhicules diesel en ville pour protéger la santé des citoyens
La pollution de l'air est la deuxième cause de mortalité évitable en France.
Le coût de la pollution de l'air en France a été estimé à 101,3 milliards d'euros par an dans le rapport du Sénat du 8 juillet 2015 intitulé « pollution de l'air : le coût de l'inaction » (note de synthèse en pièce jointe). Les coûts sanitaires associés aux principales maladies attribuables à la pollution atmosphérique sont estimés à 2 milliards d’euros, équivalents à 30% du déficit de la sécurité sociale.
Le diesel y contribue de manière particulièrement alarmante alors qu'il équipe encore la plupart des véhicules en circulation en France. Le gazole, son carburant, représente environ 80% des ventes de carburants distribués et bénéficie toujours d'avantages fiscaux.
Les émissions du moteur diesel, y compris de dernière génération, sont en effet particulièrement délétères sur les plans sanitaire et environnemental. Ses particules fines et ultrafines à hydrocarbures aromatiques polycycliques lourds ont été reconnues cancérogènes certains par l'Organisation mondiale de la Santé en 2012. Il est en outre très émetteur de NOX (oxydes d’azote), émettant ainsi plus de 6 fois plus de NO2 (dioxyde d’azote) qu'un moteur à essence équivalent, ainsi que de NH3 (ammoniac), de black carbon suie et de N2O (protoxyde d’azote). Particules ultrafines et NO2 sont responsables de graves effets cardiovasculaires, respiratoires, métaboliques, neurologiques et in-utero.
Totalement inadapté à un usage urbain, il apparaît plus qu’opportun et urgent de l'interdire en ville pour protéger la santé des populations et d’assurer la transition vers des énergies et des modes de déplacements alternatifs respectueux de la santé publique et de l’environnement.
Signaler un problème
Ce contenu est-il inapproprié ?
Partager: