La consultation
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La santé se doit d’être un service public européen et non une industrie à but lucratif
Constat : la crise actuelle a montré que la France a perdu sa capacité de production en matière de santé, que cela concerne les médicaments (produits en Inde), les réactifs (produits en Chine) ou le matériel médical à valeur ajoutée (comme les respirateurs, produits en Allemagne). Elle a aussi mis en avant un personnel soignant indispensable en manque de moyens. De plus, L’Europe a été incapable de réagir de concert pour trouver une réponse commune et efficace à la crise.
Proposition : la santé se doit d’être un service public et non une industrie à but lucratif. Les structures hospitalières de proximité doivent être encouragées et valorisées, et le personnel soignant avoir les moyens et le temps pour chaque patient. Si les médicaments et traitements médicaux ne peuvent évidemment devenir gratuits, leurs prix doivent être justes dans le but de dégager des recettes qui doivent être injectées dans la modernisation des équipements, la relocalisation de la production et dans la recherche (fondamentale et appliquée) de nouveaux traitements et thérapies. Cette réponse doit être européenne avec une stratégie globale d’accès à l’indépendance en termes de santé publique.
Pistes de solution :
- Peut-être la nationalisation des industries pharmaceutiques et des instituts de recherche en médicaments avec pour objectif de redevenir un centre mondial de développement de traitement innovant rendus accessibles sans les soumettre à la loi du marché.
- Sans aller jusqu’à la nationalisation, obligation d’une production (capacité minimale nationale de production) avec un stock minimal sur le sol national pour les compagnies qui cherches à vendre des médicaments en France ou en Europe.
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