La consultation
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Pour un cycle de l’eau vertueux
Il me semble qu’un objectif clair comme : l’exigence d’un bon état écologique de TOUS les cours d’eau de notre pays, du ruisseau au fleuve, aurait un impact considérable sur le fonctionnement de notre société et, en conséquence, sur nos conditions environnementales et sur la diversité biologique.
En effet, cela nécessite, entre autres, que l’industrie, et surtout l’agriculture, s’appliquent à réduire largement, voire à supprimer totalement, l’emploi et/ou les rejets de substances toxiques pour la faune et la flore, terrestre et aquatique. Que les zones urbanisées, quelle que soit leur taille, continuent à améliorer la gestion de leurs déchets. Que les moyens de transport soient révisés pour réduire leur impact sur les eaux de surface et souterraines. Il s’agirait donc de repenser nos modes de production à l’aune de leur impact sur les milieux aquatiques. En parallèle, la qualité de l’air ne pourrait que s’améliorer.
Les estuaires et les océans bénéficieraient d’une réduction drastique des polluants de toutes sortes drainés par les fleuves. La qualité des eaux littorales s’en trouverait améliorer et la biodiversité marine reprendrait des couleurs.
Dans les rues des villes côtières de ma région, une plaque rappelant avec justesse qu’ « Ici commence la mer » est placée devant les grilles d évacuation des eaux pluviales. Le même avertissement le long de tous les cours d’eau de notre pays serait le bienvenu.
Une politique efficace nécessite le contrôle des effets qu’elle est censée produire. En matière de qualité physico-chimiques et biologiques des cours d’eau, tout est déjà en place. Le site internet eaufrance, par exemple, expose les moyens de suivi mis en œuvre et dresse des cartes de qualité des fleuves et rivières de notre pays.
De nombreux efforts ont déjà été faits. La loutre et le saumon ont reconquis certains de nos fleuves et rivières. Mais tous méritent une reconquête de biodiversité.
Mon propos est sans doute naïf et un peu simpliste. Mais après tout, un ancien président de la république n’avait-il pas annoncé en 1988 qu’il se baignerait bientôt dans la Seine : promesse non tenue.
Je suis convaincu que la volonté ferme d’atteindre cet objectif accessible, compréhensible par tous (industriels, agriculteurs, politiques, citoyens,…), auraient des conséquences positives sur des pans entiers de nos conditions de vie et de bonnes chances d’emporter l’adhésion du plus grand nombre.
« Pour un cycle de l’eau vertueux » pourrait être son slogan.
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