La consultation
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Nouveaux indicateurs économiques, "Nutriscore" de la RSE
1/ De nouveaux indicateurs économiques
Modifier l’indicateur du PIB pour créer un PIB “vert” et internaliser les externalités négatives. Le PIB vert ou PINae (Produit Intérieur Net ajusté environnementalement) prend en compte la consommation de capital naturel (diminution des ressources et dégradation environnementale). Même si la mise en œuvre du PIB vert est controversé car il n’existe pas de marché et pas de prix pour les termes correctifs environnementaux, il faut avancer sur ce sujet. Avec l’aide d’experts et d’assurances privées, les coûts sur l’environnement pourraient être directement intégrée au coût de production des entreprises.
Garantir une indépendance sanitaire : que ce soit en termes de matériels nécessaires à nos soignants pour travailler dans de bonnes conditions mais également concernant les médicaments essentiels au traitement de tous les malades.
2/ « Nutri-score » de la RSE : une certification publique sociale et environnementale des entreprises
Créer un label public de RSE qui permettra une notation de la performance sociale et environnementale des entreprises selon un modèle proche du “Nutri-score” pour les produits alimentaires. Les entreprises verraient ainsi leur performance en matière de politique salariale, de dialogue social, d’impact environnemental et territorial... évalués sur un référentiel sur 100 points, et permettant ensuite d’affecter aux entreprises un code couleur (du vert au rouge). Cela donnera la possibilité à tout citoyen, comme consommateur, épargnant ou collaborateur, de procéder à une comparaison claire des performances des entreprises en matière de RSE et à orienter, par ses choix économiques, la société. Les critères de notation et leur pondération seront définis après concertation des organisations patronales, syndicales et de la société civile et feront l’objet d’une consultation publique.
Expérimenter une norme comptable extra-financière pour les entreprises de plus de 50 salariés, qui tienne compte des incidences sociales et environnementales de leurs activités. La lecture croisée des informations financières et non financières doit permettre d’évaluer l’actif et le passif de l’entreprise à l’aune de l’ensemble de ces indicateurs, notamment par l’indexation de la nouvelle certification RSE aux documents comptables obligatoires de l’entreprise.
3/ Affichage social et environnemental des produits, notamment dans la filière textile
Il convient de créer rapidement un dispositif d’affichage obligatoire pour le secteur de l’habillement intégrant à la fois des critères environnementaux et sociaux.
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