La consultation
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Habitat en partage
L'idée est d'éliminer progressivement l’habitat exclusivement individuel, sans espace commun, et de multiplier l’habitat avec des espaces communs, partagés par un petit nombre de foyers, 3 à 5 par exemple.
Il ne s'agit pas (simplement) de promouvoir l'habitat partagé / collaboratif / participatif tel qu'il est monté actuellement : 5 ans de projet en moyenne pour un taux d'échec supérieur à 50%. La raison à cela vient de la difficulté de s'entendre sur des objectifs partagés, d'une part, et de la difficulté du montage administratif et financier permettant de se désengager, si souhaité, d'autre part. Ainsi, plutôt que de (juste) nous laisser la liberté de nous engager dans ce type de démarche, alors même que nous sommes immergés dans un système individualiste qui ne facilite pas sa mise en œuvre opérationnelle, il s'agit de l'imposer. Plus concrètement, on pourrait modifier l'offre actuelle en rénovant, surtout, et construisant des habitats collectifs avec espaces partagées systématiques. L’acteur clé dans ce cas est l’architecte qui pourrait avoir comme objectif de systématiquement rénover les bâtiment anciens, lotissements, immeubles de centre-ville en fin d’usage en réaménageant l’espace pour un habitat en partage. Cette évolution du marché devrait être contrainte par l'état, pour le bien commun.
Pourquoi l'habitat individuel actuel m'apparaît nuisible/ superflue/ dangereuse/ incohérente ?
L’habitat individuel est, pour la majorité de la population, exiguë et peu confortable. Les personnes nécessitant une assistance sont en danger, certaines femmes et enfants (battus) aussi. L’habitat individuel génère plus d’impacts environnementaux que l’habitat collectif car certaines activités liées à l’habitat ne sont pas optimisées. En cuisine, on pourrait mutualiser et réduire le gaspillage, dans la laverie on pourrait avoir des machines plus efficaces, il y aurait une salle de jeux et la garde mutualisée des enfants, un atelier pour les bricoleurs. Le confort pourrait être amélioré en somme.
Si les situations de confinement se multiplient, l'habitat en partage rend l’expérience plus agréable et évite les traumas liés à la solitude.
En quoi la disparition de l'habitat individuel rendrait d’autres activités que vous favorisez plus facile/ plus cohérente ?
Il s’agit d’un changement de paradigme culturel. Cela ferait émerger de nouvelles façons de se nourrir, d’échanger avec les autres. Cette nouvelle façon de vivre, à condition qu’elle ne soit pas choisie mais imposée par l’Etat et le marché, incite à la tolérance et au respect des autres et de soi-même. Une grande flexibilité dans son application doit néanmoins être observée afin de permettre aux familles de choisir leurs colocataires en privilégiant, par exemple, les membres de la famille élargie ; ou en leur permettant de changer de lieu de vie facilement en cas d’inconfort trop manifeste.
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