La consultation
#LeJourdAprès consultation
Au nom du climat, de l'érosion des sols et du bien-être animal
Comment peut-on expliquer, à l'heure d'un réchauffement climatique sans précédent dans l'anthropocene, que l'on continue d'exploiter anarchiquement et industriellement des forêts (feuillus, conifères), quitte à les faire disparaître totalement avec toute la faune et la flore qu'elles regorgent (parfois, pas totalement découvertes par les scientifiques) en France et à travers le monde, par des coopératives forestières peu scrupuleuses, sans se poser de questions morales? Aussitôt abattu, aussitôt replanté : l'arbre n'est qu'une marchandise, au même titre que l'animal et que l'humain. Il faut de la rentabilité, faut que ça pousse... c'est qu'un arbre après tout et quitte à bousiller les sols, ce n'est grave ! Du moment que les propriétaires s'enrichissent davantage, c'est l'essentiel ! Alors, que l'arbre en tant que tel est une belle mécanique de captation de gaz à effet de serre en soi, par le biais de son feuillage et de toute la chimie engendrée dans la transformation de ceux-ci en éléments nutritifs. Comment rester insensible à la brutalité et l'acharnement mis en œuvre par l'homme pour éradiquer toute forme de vie sur Terre, juste pour du profit? Ne faut-il pas boycotter simplement l'import/l'export des "bois nobles" pour l'ébénisterie haut-de-gamme ou toute autre industrie malveillante, suspendre la commercialisation excessive de pâte a tartiner de marques mondialement connues par des alternatives plus respectueuses des forêts primaires d'Amérique du Sud (Amazonie), d'Afrique centrale et d'Asie du sud-est, ralentissant, ainsi, la déforestation à des fins d'exploitations d'huile de palme, destructrices de sols et de la biodiversité? Mais également, limiter notre addiction à la consommation de viande bovine/ovine/ volaille de mauvaise qualité, vendue à bas coût sur nos marchés européens, nourrie au soja OGM, provenant d'exploitations nouvellement créées dans les continents déjà cités précédemment dans des zones occupées par d'anciennes forêts ancestrales. Mettre un coup fatal à la déforestation, c'est aussi se pencher sur ce que l'on mange au quotidien. Et autre aberration, en France, en Europe et dans le monde, c'est l'absence d'une réglementation ferme et stricte, instituée par les nations unies (et avec contrôle permanent des institutions vétérinaires et sanitaires des structures) sur le bien-être animal en passant par le transport d'animaux vivants, la destruction de tout élevage non conforme à l'alimentation humaine, afin d'éviter toute autre nouvelle épidémie de virus type Covid-19, la fin des élevages intensifs d'animaux exploités pour la fourrure, un contrôle plus stricte des abattoirs... Et pour les abandons massifs d'animaux domestiques ou de maltraitance, prévoir de lourdes amendes avec peine de prison par la suite, gérées par une nouvelle institution de justice armée et opérationnelle 7j/7 et 24h/24: la police de l'environnement. Ce corps répressif traquerait toute entorse aux règles de respect et de savoir-vivre environnemental (plus humain qu'une IA). C'est à nous de vouloir ce que l'on veut vraiment...
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