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Le moteur du capitalisme (suite)
Le moteur du capitalisme (suite de l'article de Jean-Pierre Peyrard)
La limitation ne me permet pas de publier ici l’analyse détaillée que vous pouvez lire sur : le-blog-de-jean-pierre.com
En résumé :
1 – Identification de ce qui génère le capitalisme : comme il régit aujourd’hui la quasi-totalité des sociétés sur l’ensemble de la planète il l’expression d’un commun essentiel propre à notre espèce.
2 - Est essentiel ce qui détermine notre vie dans le rapport que nous établissons avec notre mort en tant que sujet.
3- Notre spécificité n’est pas la conscience que nous en avons mais la conscience de cette conscience, autrement dit le discours obligé permanent de cette conscience : le discours premier qui doit gérer une peur consubstantielle de nature existentielle.
4 - En tant que sujet, je mets en place une stratégie de contournement et je dis « j’ai un corps » pour en faire un « objet ».
5 - J’accumule les objets, signes d’immortalité par nature – or, diamants – ou par nombre – collections = plus j’ai, moins je meurs.
6 - Depuis le 19ème siècle, le capitalisme est la forme la plus aboutie de l’équation commune réversible qui régit cette accumulation : être = avoir.
7 – Aujourd’hui la justification morale et religieuse, le discours communiste sont inaudibles.
8- De quel levier inutilisé disposons-nous ? Si nous avons épuisé les modes de gestion de l’équation première commune, il nous faut enclencher un processus qui touche à l’équation elle-même.
9- Pour dissocier l’être de l’avoir, il faut sortir la mort du champ du croire et en faire un objet de savoir : c’est-à-dire un objet d’enseignement scolaire.
10 - A trois ou quatre ans, l’enfant pose la question de la mort et bascule de l’âge épique dans l’âge philosophique. Il faut commencer à lui enseigner qu’il n’a pas un corps mais qu’il est un corps pour changer le rapport à l’objet.
11 - Cet enseignement n’existe pas. Notre rapport à la mort est conditionné par le discours de l’édulcoration, de l’évitement, du contournement, du n’importe quoi, du commun traité par le chacun pour soi.
12 - Il s’agit donc d’apporter la réponse commune du savoir à cet essentiel commun.
13 - Qu’avons-nous à perdre ?
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