La consultation
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Désarmement nucléaire
1) Un premier enseignement de l’actuelle pandémie de coronavirus est que « les catastrophes majeures n’arrivent pas qu’aux autres ».
2) La prochaine de ces catastrophes pourrait ne pas être une pandémie, mais, par exemple, une guerre nucléaire qui nos frapperait directement ou indirectement, si entretemps nous n’aurons pas fait l’indispensable pour l’éviter.
3) Les meilleures reformes sociales ou environnementales ne serviront à rien, si nous ne sommes pas en mesure d’éviter l’éclatement d’une guerre nucléaire.
4) Par conséquent, il est primordial et urgent d’abolir toutes les armes nucléaires, que, comme le coronavirus mais en bien pire, sont notre ennemi commun sur cette planète, seule garantie pour qu’elles ne soient jamais plus utilisées.
5) Que peut et doit faire la France pour contribuer efficacement à cette tâche indispensable ?
Réponse : elle doit envisager sérieusement un programme de désarmement multilatéral (mondial) coordonné, qu’elle devrait tout faire pour enclencher avant qu’il ne soit trop tard (Voir la ‘Doomsday Clock’ des Scientifiques Atomiques : nous sommes actuellement à 100 secondes de Minuit). Ceci va également permettre à la France d’adhérer au Traité d’Interdiction des Armes Nucléaires (TIAN)
6) Un désarmement nucléaire va en outre permettre de réinvestir des dizaines de milliards d’Euros (ou de dollars), ainsi que le potentiel humain correspondent, dans le secteur social (hôpitaux, écoles, environnement, etc), qui en a cruellement besoin, comme prouvé dramatiquement, si jamais c’était encore nécessaire, par l’actuelle pandémie.
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