La consultation
#LeJourdAprès consultation
Abolition des privilèges mais…chacun les siens
En se replongeant dans la nuit du 4 août 1789, on note avec étonnement que ce n’est pas le peuple qui met fin aux privilèges mais bien la noblesse et le clergé qui, sous pression bien sur après la prise de la Bastille, renoncent à leurs propres privilèges.
Aujourd’hui nous sommes tous habiles pour dénoncer les privilèges des autres: ceux des cheminots par exemple, qui eux pointent ceux des banquiers, pointant ceux des fonctionnaires, pointant ceux des entrepreneurs, pointant ceux des députés, pointant ceux des grands patrons, pointant ceux des…cheminots!
Nous pourrions briser cette chaine stérile et nous inspirer de la nuit du 4 août en organisant de grandes assises nationales, par groupes socio professionnels, branches ou métiers, au cours desquelles chaque catégorie examinerait sa situation propre puis s’engagerait à renoncer à certains de ses avantages acquis, les jugeant anachroniques, indus, injustes, ou simplement inappropriés au contexte post crise. En commençant évidemment par les catégories les plus favorisées financièrement, puis en allant graduellement vers les moins favorisées.
2 scénarios:
1/Les plus favorisées jouent le jeu, font des concessions substantielles, inspirant chaque catégorie suivante à faire de même dans une forme de théorie alternative du ruissellement.
2/Les plus favorisées sont rétives à montrer l'exemple, il faudra alors cesser de demander des efforts aux plus modestes.
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