La consultation
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Arretons de payer des intérêts sur la dette publique
Il faut que tout citoyen comprenne que lorsque l'on dit que la dette publique a atteint €2380 milliards, ça veut dire qu'un pourcentage très important de nos impôts ne sert qu'à payer les intérêts sur cette somme. Et ça, avant la crise actuelle.
Spécifiquement, en 2019, nous avons payé €34.9 milliards d’Intérêts sur la dette publique. Et si nous cumulons les intérêts payés depuis 1995, on trouve le chiffre hallucinant de €1161,6 milliards - ce qui constitue 73% de l'augmentation de la dette publique sur la même période.
Autrement dit, si on n'avait pas été obligé de payer ces intérêts, la dette nationale serait divisée par deux! Et il faut comprendre aussi que l'argent qui est prêté à notre gouvernement par les banques est créé par ces mêmes banques. Les banques n'ont pas besoin de preter l'argent des épargnants - elles créent de l'argent ex nihilo, sans risque, et revendent les obligations sur les marchés. On peut considérer que ces versements annuels sont totalement injustifiables, surtout maintenant que la BCE a montré qu'elle est parfaitement capable de créer de l'argent - avec plus de 2.79 mille milliards de création monétaire depuis mars 2015.
Afin de restaurer la confiance des citoyens de la zone euro dans les institutions de l'Europe, et plus particulièrement la BCE, notre gouvernement doit faire campagne pour que la BCE utilise ses capacités de création monétaire pour racheter les dettes des états de la zone Euro. Ces achats devraient se faire tout simplement sur le base de la population de chaque pays. Ainsi, au lieu d'utiliser les €2.79 mille milliards pour renflouer les marchés financiers, la même quantité d'argent aurait pu être utilisée pour racheter la dette des états. Avec environ 20% de la population de la zone Euro, la France aurait pu réduire sa dette publique de €500 milliards depuis mars 2015! Et en moins de 10 ans, la dette publique de la France pourrait ainsi être épongée intégralement.
Éliminer la dette publique de cette manière aurait un autre effet très bénéfique. Aujourd'hui, nos gouvernements sont effectivement à la merci du monde de la finance, car tout gouvernement qui ose contrarier les financiers court le risque de voir ses taux d'intérêts exploser (comme c'était le cas pour la Grèce, par exemple). Le président Macron pourrait vraiment convaincre le peuple Français qu'il se bat vraiment pour eux (et non pas pour ses anciens collègues banquiers) s'il avait le courage de s'attaquer à ce problème épineux.
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